Les membres de l'Union nationale des promoteurs immobiliers (UNPI) ont été sollicités, jeudi à Alger, à participer à l'enrichissement du projet de loi relatif à la promotion immobilière, qui est en cours d'élaboration. Cependant, ils ont estimé, lors d'une assemblée générale de cette union professionnelle, que la mise en place d'un cadre juridique régissant le secteur et l'activité de la promotion immobilière ne peut se faire sans la concertation et la participation des promoteurs immobiliers eux-mêmes. A titre de rappel, c'est le promoteur immobilier qui initie le processus de l'offre nouvelle en immobilier. En effet, son expertise ainsi que sa connaissance des opportunités du côté de la demande et son contrôle de la ressource première, autrement dit les terrains, en font l'agent majeur du marché immobilier qui sert d'intermédiaire obligé entre les autres acteurs, essentiellement avec les utilisateurs d'espace, les financiers ainsi que les autorités compétentes. Sur ce, le promoteur immobilier acquiert des terrains vagues, des terrains améliorés ou toute autre propriété construite qui nécessite un nouveau développement et il y construit un ou des immeubles dans le but de les vendre que ce soit en bloc ou en parties divisées, ou bien les louer tout simplement. D'autre part, M. Larbi Chemmam, qui est président de l'UNPI, a déclaré, en marge de l'assemblée générale de cette union professionnelle, qu'ils allaient transmettre au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme leur désir à prendre part à l'élaboration de ce projet de loi. Selon son point de vue, le fait de prévoir une loi pour régir un secteur de l'importance de la promotion immobilière était indispensable, mais aussi, qu'il suffisait de faire participer et d'associer les professionnels qui exercent cette activité. En ce qui concerne la situation du secteur immobilier, M. Chemmam a estimé que ce dernier connaissait et connaît à ce jour de nombreux problèmes, notamment le manque de matériaux de construction, de main-d'œuvre qualifiée ainsi que le foncier. Le Toutefois, il s'est engagé à préserver et défendre les droits des citoyens qui acquièrent leur logement sur plan, autrement dit, ceux qui achètent leur futur lieu de vie avant qu'il ne soit construit, car une fois l'appartement ou la maison choisie, un avant-contrat avec le promoteur sera signé et ce avant de signer l'acte définitif de vente devant le notaire. Il s'est engagé aussi à augmenter la réalisation de logements et ce afin de réduire les prix de l'immobilier en Algérie. Il est vrai, selon M. Chemmam qu'il est nécessaire de mettre à la disposition des promoteurs immobiliers plus d'assiettes foncières viabilisées afin d'augmenter l'offre en matière de logements. Par ailleurs, il a relevé que les promoteurs immobiliers privés ont réalisé quelque 280.000 logements sociaux participatifs (LSP)et ce dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. Il a, cependant, qualifié le partenariat, qui est développé entre les secteurs public et privé dans le cadre de la réalisation de ces logements, comme étant un partenariat positif.