Le directeur général du Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE), M. Mohammed Tessa, ainsi que le président- directeur général de l'Agence nationale pour la distribution et la transformation de l'or et autres métaux précieux (Agenor), M. Madjid Chérifi en présence de M. Kamel Aït Mokhtar, directeur des finances et comptabilité, ont procédé, hier au siège de l'entreprise Agenor, à la signature d'une entente relative à la mise en application de la retenue à la source comme mode de paiement pour les travailleurs qui désirent souscrire à des actions du FSIE. Pour sa part, M. Tessa a expliqué que cette entente permettra aux travailleurs de l'entreprise (PME/PMI) ainsi qu'aux futurs actionnaires de bénéficier de ce dispositif qui sera réalisé par l'employeur, et ce à leur demande, dans le cadre d'une souscription individuelle et volontaire à des actions de ce Fonds. Il a, cependant, tenu à souligner que cette opération leur permettra de planifier dans de bonnes conditions leur épargne qui leur assurera des revenus à la retraite. Sur ce, M. Tessa a précisé que les souscripteurs bénéficieront d'une bonification de 20 DA pour chaque action de 200 DA ; ceci dit, le coût qui est payé réellement est de 180 DA. Cela leur permettra non seulement des revenus à la retraite mais aussi ça permettra d'améliorer leur mode de vie au moment de la retraite. Cependant, il a expliqué que le Fonds a pour mission de fructifier les actions achetées en les investissant dans les PME et de créer, ainsi, des emplois afin de résorber le taux de chômage, qui est un fléau très courant dans le monde, notamment en Algérie. Par ailleurs, il a attesté que ce Fonds est un nouveau moyen d'investissement au service de l'épargne des actionnaires et qu'il est soutenu notamment par les chefs d'entreprise, les pouvoirs publics ainsi que l'UGTA, dont les membres de la section syndicale étaient présents à cette séance. D'autre part, il a tenu à rappeler que le FSIE a conclu avec la Badr une entente similaire en février dernier. Cette dernière vient d'apporter sa contribution visant à encourager l'actionnariat populaire à des conditions avantageuses et mettre l'épargne nationale au service du développement économique. Pour sa part, M. Chérifi a attesté qu'Agenor est une société par actions avec un chiffre d'affaires de 700 millions de dinars, soit un bénéfice de cinq millions annuellement. Ce résultat représente une hausse de 50% par rapport à l'exercice 2008. A cet effet, il a tenu à préciser que leur objectif était d'atteindre un capital de trois millions de dinars de 2010 à 2015, d'augmenter davantage son volume d'activités avec un moindre coût, et ce par l'affinage des métaux précieux, l'innovation, la diversification et le développement des produits de la bijouterie industrielle, mais aussi essayer de garder la valeur ajoutée interne, et ce en roulant le stock de leur usine. A titre de rappel, l'entreprise a également développé en 2009 un partenariat commercial avec l'Entreprise nationale de l'Or (Enor), qui a produit une tonne et 4 kg de lingots en 2009, celle-ci lui a permis d'élargir ses sources d'approvisionnement locales, notamment en or minier. Il a, cependant, souligné qu'Agenor est une entreprise qui approvisionne en matière de métaux précieux divers artisans en Algérie pour qu'ils perpétuent leur art millénaire. D'autre part, Agenor a pour but d'acheter des métaux précieux au pays africains afin de les affiner dans son usine dans le but de les réexporter vers d'autres pays, notamment la Belgique. Ajoutant que le Metalor suisse était le premier affineur de l'or dans le monde. Par ailleurs, M. Chérifi a évoqué le phénomène de l'escroquerie qui prolifère malheureusement sur le marché algérien. En effet, les lingots d'or sont fourrés d'un élément chimique connu sous le nom du tungstène, c'est une matière qui ne peut être détectée même par laser, donc la plupart des acheteurs sont bernés par leurs fournisseurs. Sur ce, M. Chérifi a assuré que tout achat de lingots d'or ou de bijoux, qui est effectué auprès d'Agenor, est facturé de manière légale.