L'Union pour la Méditerranée est un projet de rapprochement des deux rives de la Méditerranée ; il a été formellement lancé en 1995 sous le nom d'Euromed avec le processus de Barcelone. C'est la rencontre des Quinze avec les pays tiers méditerranéens, c'est-à-dire les pays arabes et Israël. Il s'agissait de rechercher à la fois une stratégie économique et une stratégie de sécurité. Les Français et les Espagnols, à la pointe de la Conférence Euromed, étaient très inquiets de la poussée islamiste et des pressions migratoires, notamment en Algérie et au Maroc. Assez rapidement, avec l'assassinat du Premier ministre israélien, Itzhak Rabin, en novembre 1995 et le retour du Likoud au pouvoir, la machine s'est grippée, et quasiment tout le volet politique du processus de Barcelone est tombé à l'eau, les accords bilatéraux reprenant le dessus sur le cadre multilatéral. Depuis, de la deuxième Intifada au 11 septembre, l'idée d'un vaste cadre multilatéral qui puisse déboucher sur du concret est apparue de plus en plus impossible à atteindre. Depuis son élection en mai 2007, Nicolas Sarkozy a fait de l'Union pour la Méditerranée (UPM) son projet phare en politique étrangère. Hier, à la salle Hoggar à Hilton, s'est tenue une conférence en présence du ministre italien Conseiller diplomatique du Président de la Région Campanie, Antonio Bassolino, Cosimo Risi. Il a été question dans cette conférence de renforcer l'Union pour la Méditerranée. "Il faut une coopération des deux côtés, la communication entre les civilisations est très importante et essentielle pour mener ce projet à bon port, car je crois en la multilatérale", a déclaré M. Risi. Ajoutant que "l'Union pour la Méditerranée n'est pas un échec, c'est une ambition interpotentielle". "Elle a certes des problèmes de taille, tels que les ressources financières, néanmoins, je crois qu'il y a des intérêts communs très forts", a-t-il ajouté. En outre M. Risi a expliqué que l'Europe a quatre libertés, à savoir les plus importantes sont la liberté de circulation des personnes, la liberté du marché, et d'autre part les pays du Maghreb en ont que trois, c'est pour cela qu'il faut diffuser les quatre libertés avec modération et coordination. Pour conclure, le but de cette conférence était que l'Algérie essaye de convaincre les pays voisins, à savoir le Maroc, la Tunisie et plus important la Libye afin qu'ils participent et contribuent à la consolidation de cette Union pour la Méditerranée et plus important à sa réussite, comme l'a si bien dit M. Risi "il faut sauvegarder l'acquis de l'Union pour la Méditerranée et le renforcer"