"Les normes éducatives en vigueur exigeaient l'allègement des volumes horaires quotidiens et hebdomadaires des cours et la prolongation de l'année scolaire pour équilibrer la répartition des programmes éducatifs" a souligné, jeudi, à Alger, le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid. En réponse à une question orale au Conseil de la nation, M. Benbouzid a indiqué que les journées effectives de l'année scolaire variaient entre 175 jours et 214 jours du mois de septembre à la fin juin, ce qui permet, a-t-il dit, une répartition équilibrée des programmes éducatifs sur diverses périodes. Par ailleurs, "nous avons été amenés, cette année, à revoir l'organisation de l'année scolaire avec l'adoption de 32 semaines d'enseignement contre 27 semaines auparavant", a souligné le ministre, ajoutant que cette organisation s'inscrivait dans le cadre de la réforme éducative menée par le ministère depuis 2003/2004. Outre cela, la prolongation de l'année scolaire permettra d'éviter les longues vacances qui font oublier à l'élève ce qu'il a appris et les longues périodes d'études qui fatiguent l'enseignant et l'élève. De plus, la réforme adoptée par le ministère "vise à améliorer le système éducatif de manière globale en réformant les institutions et en conférant davantage d'efficacité à la gestion administrative". Une réforme qui, a-t-il précisé, équilibre la répartition du volume horaire entre les différentes matières conformément aux normes internationales. Toujours dans le même contexte, il y a lieu de noter qu'une décision a été prise concernant l'enseignement primaire dans les wilayas du Sud, pour l'ouverture des écoles primaires aux élèves à partir de 7 heures du matin entre les mois de septembre et octobre et à partir du mois d'avril jusqu'à la fin de l'année scolaire. Cette décision a été prise dans un premier temps pour le primaire en attendant sa généralisation aux autres paliers de l'enseignement (moyen et secondaire). De plus, s'agissant du volume horaire hebdomadaire pour le primaire, M. Benbouzid a précisé qu'il ne dépassait pas les 25 heures et que la séance de cours est de 45 minutes contre 60 minutes auparavant. Ces mesures, a-t-il dit, "permettent de réunir les conditions propices aux études, de terminer les programmes dans les délais impartis et de laisser suffisamment de temps aux révisions et à la préparation des examens". M. Benbouzid a estimé que les conditions de l'élève algérien "se sont beaucoup améliorées sur plusieurs plans", rappelant que le taux de scolarisation des enfants de plus de six ans était de 78,5 % et que son département avait consacré cette année 30 milliards de DA aux systèmes d'internat et de demi-pensionnat. Le ministre a, par ailleurs, souligné que le baccalauréat algérien était un examen international reconnu partout dans le monde, précisant que le volume horaire hebdomadaire pour les élèves de troisième année secondaire était de 32 heures. Pour conclure, concernant le volet culturel et sportif, le ministre a évoqué les différentes conventions signées entre le ministère de l'Education et ceux de la Culture et de la Jeunesse et des sports, pour l'impulsion des activités culturelles et sportives au niveau des établissements éducatifs.