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Plus d'une décennie de souk
Gnawa diffusion a 14 ans d'âge
Publié dans Le Maghreb le 19 - 11 - 2006


Gnawa diffusion a bouclé ses quatorze années d'âge. Le groupe musical a été créé exactement en 1992, à Grenoble, autour du fils de son père, Amazigh Kateb, rejeton de l'écrivain insoumis, Kateb Yacine. Les textes de ce groupe musical qui excelle dans le métissage du chaabi, du gnawa, du rock, du reggae….ne connaissent pas de frontière. C'est ce que veut d'ailleurs la tradition ganawa née dans un esprit volontaire de rapprochement et de fraternité entre les peuples qui se ressemblent mais aussi qui diffèrent entre eux. Explorant les richesses musicales de l'Afrique du Nord, Gnawa diffusion propose des textes aussi bien en arabe, en français qu'en anglais. Au tableau de “ l'état civil ”, le groupe a 14 ans d'âge, mais seulement dix années de carrière discographique. Pour fêter cette décade, le groupe s'en est allé occuper les espaces parisiens pour un public fans de plus en plus vorace. Un parcours déjà rythmé par des centaines de concerts dans les arènes du monde, pas moins de trois disques en studio, un album live en Algérie et quelque 500 concerts. C'est le palmarès de Gnawa diffusion, qui, pour ses dix ans, a décidé de reprendre la route pour une tournée toute neuve. Dans son répertoire, le groupe franco-algérois oscille entre chants traditionnels, sentimentaux, militants et festifs. Avec une satire subtilement dosée, et un humour corrosif, Gnawa diffusion vilipende sans ambages les maux de ce monde, et ceux qui les instrumentalisent. Lorsque la musique du Maghreb fusionne avec les sonorités africaines, le rock, le reggae ou le rap, il en ressort un métissage musical tout à fait Libre. Gnawa diffusion brise les chaînes du communautarisme pour tendre vers l'union universaliste des cultures, à travers la musique et la danse. Dans un entretien accordé à Afric.com, Amazigh revient sur cet anniversaire . “ Afin de marquer le coup des dix ans, nous avons décidé de rassembler les archives dont nous disposons et de sélectionner nos coups de cœur parmi les différents live, les vidéos. Nous livrons une espèce de rétrospective de notre répertoire, de nos voyages, en CD et en DVD. Cela permet de laisser un souvenir qui ne soit pas un album mais un live de Gnawa sur la route, avec quelques inédits ” annonce le fils de Kateb Yacine. Ce dernier rappelle, que le concept même de son groupe viendrait d'un non concept. “ Au départ, nous nous étions dits : nous allons faire de la fusion. Nous mélangions alors les styles et des influences des différents musiciens. Mais cela ressemblait plus à du collage, il en ressortait une espèce de patchwork. Même si il y avait des choses intéressantes, il n'y avait pas de lignes directrices et cela finissait par ne plus nous ressembler. Le concept d'aujourd'hui est né de l'abandon de ce premier concept. Plutôt que de parler de métissage, nous avons préféré le faire, le vivre ; faire en sorte que les gens le perçoivent, l'intègrent. Ce qui a donné naissance au groupe, celui qu'on connaît maintenant, c'est le fait de s'être fédéré autour de thèmes plus centraux, plus directifs, tant au niveau des textes que des mélodies. Apprivoiser une façon de travailler peut-être plus classique, nous a aidés à cristalliser nos différentes influences ”. Connu pour ses penchants sans égal pour le Sud algérien, Amazigh Kateb avoue que c'est là dans cet oasis féerique de Timimoun qu'il a découvert la négritude de l'Algérie, la négritude du Maghreb, et donc l'africanité de l'Algérie et l'africanité du Maghreb. “ J'ai découvert que ma culture était beaucoup plus large que celle que je voyais à la télévision. Qu'elle était beaucoup plus accessible, et beaucoup plus populaire que l'on essayait de me le faire croire ” avoue-t-il, encore, ajoutant que la découverte de la musique du sud de l'Algérie, “ m'a réconcilié avec toutes les autres musiques de mon pays. Car, j'avais un problème, à la fois identitaire et historique par rapport aux musiques qui se jouaient au nord ”. Toujours concernant la découverte de la musique, Amazigh Kateb est convaincu que celle ci a été pour beaucoup dans son rapprochement à d'autres cultures musicales comme le reggae. Du reste, afin de fêter ses 14 années d'existence, le groupe a un agenda bien rempli. Quatre concerts prévus dans la capitale française pour fin novembre, un DVD sur chantier qui comportera plusieurs périodes de Gnawa, dont leur passage à Alger, la captation principale du CD live qui se fera le 25 novembre prochain à l'Elysée Montmartre, depuis des tournées et un projet solo. “ Je veux exploser l'entité du groupe pour faire appel à d'autres sonorités, d'autres chanteurs, d'autres musiciens et faire de nouvelles expériences. Si un jour Gnawa se recrée, il en ressortira enrichi ” prévoit Amazigh.

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