Les projets immobiliers de Sidar à Annaba qui consistaient en premier lieu à la réalisation d'une tour d'affaires, d'un hôtel et de plusieurs appartements résidentiels sur le terrain du 19-Juin, situé dans le centre-ville, et les travaux d'un village touristique avec la mise en place de moyens de détente et de loisirs à Sidi Salem, dans la commune de El Bouni, ainsi qu'un troisième projet dans cette même cité de 50.000 habitants, à savoir la réalisation d'un complexe hôtelier haut standing en bordure de mer ne verront pas le jour. En effet, des sources proches du dossier ont confié à TSA que les trois projets d'investissements que le promoteur immobilier saoudien s'était engagé à réaliser dans cette wilaya ont été annulés par le gouvernement. La décision a été prise il y a quelques jours, selon les mêmes sources. Pourtant il y a lieu de noter que Sidar a obtenu plusieurs terrains, notamment à Alger et Oran, où il a réalisé notamment des centres commerciaux dont certains sont toujours en chantier comme celui de Mohammadia, à l'est de la capitale, même si l'attribution de ces terrains s'était faite dans des conditions sombres. Aussi,concernant les trois projets de la ville de Annaba, ces derniers, devraient créer quelque 3 000 postes de travail directs et 10.000 indirects. Par contre, le motif de cette annulation serait lié au non-respect des clauses contractuelles, notamment celles relatives au lancement des travaux. L'information a fait le tour des opérateurs économiques locaux dont certains s'étaient portés, il y a quelques années, candidats à l'acquisition des terrains d'assiettes convoités par Sidar. Outre, à titre de rappel, c'est pour accélérer la signature des contrats de cession des terrains d'assiette en question au profit du groupe saoudien que le ministre Abdelhamid Temmar s'était spécialement déplacé en fin 2006 à Annaba. De plus, fin avril 2007, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en visite de travail et d'inspection dans la wilaya, a posé la première pierre d'un des trois projets initiés par Sidar. Ainsi, devant les caméras de l'ENTV, le chef de l'Etat avait conseillé au saoudien Sidar d'éviter les techniciens algériens et de faire appel à des étrangers pour l'entretien et la maintenance de ces installations et équipements. En outre, cette même place (du 19-Juin), qui devait abriter le projet, était initialement occupée par plus de 150 jeunes chômeurs. Ils en avaient fait une ressource de vie en créant un marché populaire de l'habillement avant d'être chassés par la force publique.