Les 34 programmes nationaux de recherche seront lancés officiellement le 19 mai prochain. Il s'agit de programmes touchant à divers secteurs d'activité. Selon le directeur de la recherche scientifique, Abdelhafid Aourag, la réalisation de ces programmes a nécessité "18 mois de travail grâce à la collaboration des secteurs économiques, chercheurs nationaux et des chercheurs algériens installés à l'étranger". Les programmes sont élaborés, entre autres pour les secteurs de la "santé, des ressources en eau, des énergies renouvelables, l'agriculture, etc.", a indiqué Abdelhafid Aoureg, invité de la Chaîne III de la Radio nationale qui précise qu'il s'agit d'une "recherche utile qui doit résoudre des problèmes propres à l'Algérie et différents de ceux des autres pays". Le problème de financement de ces programmes ne se posera pas puisqu'une enveloppe de "100 milliards de dinars a été dégagée". Un montant très "suffisant pour mener à terme ces programmes", a affirmé le DG de la recherche scientifique. Ainsi, l'octroi de la subvention se fera suivant l'évaluation du programme présenté. Plus explicite, il dira que l'argent sera dépensé en fonction du "retour de l'investissement". En d'autres termes, le montant de la subvention sera déterminé selon l'intérêt de chaque projet et son apport dans le développement. Pour Abdelhafid Aoureg, la politique du gouvernement a donné des résultats car une attention particulière est accordée à ce secteur dont les fruits seront récoltés dans deux ans. Comme premier résultat, il a fait savoir que plusieurs chercheurs algériens installés à l'étranger ont émis le vœu de rentrer définitivement et travailler en Algérie. "En 6 mois nous avons reçu 200 demandes de chercheurs algériens installés à l'étranger pour revenir en Algérie", a-t-il déclaré. Mais pour être précis sur le nombre de chercheurs algériens à l'étranger, une étude est en "phase d'élaboration". Le résultat de ce travail sera rendu public dans un "mois", a précisé Abdelhafid Aourag pour qui, dans l'ensemble, la "tendance est à présent inversée au vu du nombre important des demandes que nous recevons". Par ailleurs, la direction de la recherche scientifique s'attelle à assainir le secteur en élaborant un "bilan sur ce qui a été fait durant ces dernières années pour définir les nouvelles orientations".