Le problème du logement reste l'une des principales préoccupations pour les citoyens de la ville de Birtouta. Celle-ci située à 15 km de la capitale, souffre en effet d'un déficit en matière de logement social, face à la hausse de la demande sur ce type de logements estimée à 3000 demandes en 2007, outre 800 demandes pour le logement participatif. En effet, ce déficit s'explique selon des membres de l'Assemblée populaire communale (APC) que "le retard enregistré dans la réalisation de plusieurs projets, dont les travaux ont été pourtant lancés depuis plus de sept ans", précisant ainsi que les citoyens de la commune n'ont bénéficié "lors des 15 dernières années, que de 50 logements seulement". Il faut signaler dans ce contexte, que selon le wali de la commune parmi les projets ayant accusé un retard dans leur réalisation au niveau de la commune - qui avait contribué, dans le passé, au relogement de plusieurs familles sinistrées lors de différentes catastrophes qu'a connues l'Algérie, citons en exemple, le projet des 74 logements sociaux, dont le lancement des travaux remonte à six ans. En effet, ce déficit est constaté au moment où la région connaît une importante extension du tissu urbain, puisque l'Etat y a exploité une superficie de 45 ha, pour la réalisation de 3 000 logements collectifs, des établissements éducatifs, des centres commerciaux, des aires de jeux et des structures sportives. Dans le cadre de l'éradication des constructions anarchiques, les autorités locales ont veillé au relogement de 114 familles qui habitaient dans un ex-camp de concentration colonial, au niveau d'un nouveau groupement à Baba Ali, avant de procéder à la démolition de 65 habitations illicites. Par ailleurs, le Président de l'APC de Birtouta a plaidé pour l'option du logement rural au profit des familles propriétaires de terrains, en vue d'alléger la demande sur le logement social au niveau de la commune. "Les dossiers des candidats au logement rural ont été soumis à l'examen des autorités concernées en vue d'octroyer une aide financière de l'ordre de 500.000 DA au profit des bénéficiaires, afin de garantir la sédentarisation de ces citoyens au niveau de leurs terres et éviter leur délocalisation vers d'autres régions", a précisé le responsable.