Un ultime hommage a été rendu lundi au défunt compositeur Cherif Kortbi décédé vendredi dernier à Marseille (France) des suites d'une longue maladie et dont la dépouille mortelle a été exposée à la salle El Mouggar. Des membres de la famille du défunt, des musiciens, des cinéastes, des hommes de théâtre, des acteurs et des interprètes ont assisté à cette cérémonie organisée par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI). Dans une déclaration à la presse, le directeur de l'ONCI, Lakhdar Bentorki, a évoqué les qualités du défunt qui avait, a-t-il dit, "consacré sa vie à la création et à la promotion de l'art". M. Bentorki a fait part de sa "profonde affliction" pour les pertes subies par la famille artistique qui déplore, a-t-il précisé, "la perte de grands noms de la musique algérienne que sont Cherif Kortbi, Haroun Rachid et celle du dramaturge Tewfik Mimiche décédé jeudi dernier à Annaba lors d'une séance de répétition d'une nouvelle pièce de théâtre". Né à Ksar El Boukhari dans la région de Médéa, Cherif Kortbi, Ami Chérif pour les intimes a longtemps dirigé l'orchestre de la télévision. Il est notamment connu pour sa fameuse composition du chant patriotique " Min Adjlika ya watani ", la succulente chanson paraphée par feu Omar El Barnaoui. Cherif kortbi a représenté l'Algérie dans plusieurs festivals internationaux, il a été de tous les rendez-vous lyriques dans les contrées du pays.