Dans le but de présenter le dernier bilan du projet FSP "appui au développement du secteur économique en Algérie", le centre de presse d'El Moudjahid a reçu, hier, les responsables et experts intervenant dans ce programme qui illustre le degré de la coopération algéro-français dans le domaine de la formation, l'amélioration et l'appui aux PME/PMI. Ce projet, "Fond de solidarité prioritaire", s'inscrit dans le programme de l'Algérie pour devenir un acteur actif de la mondialisation ainsi que dans le commerce international. Son objectif principal est de soutenir la dynamique de restructuration, de compétitivité, d'intégration et de croissance des entreprises en vue d'aider et d'orienter l'Algérie pour son entrée dans l'Organisation mondiale du commerce, ainsi que dans la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'Union européenne. Le montant nécessaire au fonctionnement de ce projet est estimé à plus de 3 millions d'euros, financé entièrement par la France. Sa durée de mise en fonctionnement est de 3 ans et demi. Ce projet implique la participation de quatre ministères et une vingtaine d'organismes techniques, administratifs et financiers, ainsi que la participation de plus de 10 000 collaborateurs. C'est ce qu'a signalé le représentant de l'ambassade de France en Algérie, lors de son intervention qui comporte une présentation générale du projet FSP. Par ailleurs, les objectifs de ce projet consistent en la création d'un vivier d'auditeurs et d'inspecteurs formés et certifiés, opérationnels et performants, certification de produits et de services, et enfin l'existence d'une structure nationale d'accréditation opérationnelle. Les réalisations de ce projet tournent autour de la sensibilisation à la mise en œuvre de la qualité dans les entreprises et les laboratoires d'analyses et d'essais. A cet effet, 600 cadres algériens ont été sensibilisés, la formation des auditeurs qualité avec la formation de plus de 150 personnes dans l'audit interne émanant d'entreprises ayant démarré le processus de certification, et enfin l'adaptation du cadre légale et réglementaire algérien. En outre, une mise en place d'un dispositif de soutien à l'auto-emploi, aux TPE, très petites entreprises et aux ONG est destinée aux porteurs de projets.