Partenariat n Dans le cadre de la coopération algéro-française, un Fonds de solidarité prioritaire (FSP) a été décidé pour appuyer l'amélioration de la qualité de la formation initiale et continue des enseignants de français en Algérie. «Ce projet va permettre de former plus de 45 000 enseignants de l'éducation nationale à l'horizon 2009», a indiqué, mardi, Abdeldjaber Lemnouar, recteur de l'Université de formation continue (UFC), en sa qualité de chef dudit projet. Ce fonds, explique l'invité du forum d'El Moudjahid, entre dans le cadre de la mise en œuvre de trois pôles pédagogiques de référence : les Ecoles normales supérieures (ENS) pour l'expertise scientifique, l'Université de la formation continue (UFC) pour l'expertise technique et l'inspection générale de l'éducation nationale pour le transfert des connaissances sur le terrain. S'agissant de la première composante de ce projet à savoir «le perfectionnement des formateurs» intervenant dans la formation initiale et continue des enseignants de français, il comporte trois opérations : développer des compétences en ingénierie de formation, renforcer la capacité des formateurs à la maîtrise d'un processus de Formation ouverte et à distance (FOAD), et renforcer les compétences en didactique de l'apprentissage du français. La deuxième composante de ce projet en l'occurrence «l'amélioration de la qualité de la formation initiale dans les ENS», elle comporte, elle aussi, trois opérations qui s'articulent autour de la révision des cursus de formation des élèves professeurs et ce, en tenant compte des nouveaux programmes dans les cycles moyen et secondaire, l'amélioration du dispositif de formation pratique (stages) des élèves professeurs et le développement de la recherche et la recherche-action en didactique du français. Concernant la troisième composante de ce projet qui consiste en «l'amélioration de la qualité de la formation continue», elle vise à élaborer des cursus de formation continue en tenant compte des nouveaux programmes dans les cycles primaires, moyen et secondaire. Il sera question également de la mise en place d u dispositif de FOAD au service des enseignants de français déjà en poste dans les établissements scolaires. Et enfin, cette composante tend à contribuer à la gestion de la documentation et des ressources en didactique du français dans le dispositif de formation continue.Pour ce qui est de la quatrième composante du projet, à savoir le management, elle s'appuie sur le réseau du CFC et la technologie de la formation ouverte et à distance de l'Université de la formation continue. Dans ce registre, le conférencier a révélé que huit pôles de regroupement ont été mobilisés pour accueillir 450 enseignants et plus de 48 experts. «Nous voulons former des enseignants qui seront des multiplicateurs en assurant la formation à des milliers d'enseignants par la suite», dira-t-il.