Alors que l'euro a reculé encore une fois, ce mardi, à son plus bas depuis quatre ans face au dollar, José Manuel Barroso reste confiant sur l'avenir de l'euro. "Nous n'avons aucun doute sur le futur de l'euro" a déclaré ce mardi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso à l'issue d'un sommet Union Européenne-Russie. Pourtant, la monnaie unique est tombée à un nouveau plus bas par rapport au billert vert depuis quatre ans en raison des inquiétudes sur la reprise en zone euro. L'euro a touché à 1,2115 dollar avant de se redresser légèrement. En début d'après-midi, la monnaie européenne valait 1,2166 dollar. Elle a également reculé en raison des préoccupation sur la santé du secteur financier en Europe. Le président de la Commission a également déclaré que "l'euro est l'une des devises les plus stables dans le monde". Il a rappelé qu'elle est aussi la deuxième devise mondiale. Et de rappeler que " les dirigeants européens ont exprimé sans équivoque leur plein engagement à faire tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de l'euro, et cela a été réussi en fait". "En fait, il s'agit de la deuxième devise dans le monde et les dirigeants européens ont exprimé sans équivoque leur plein engagement à faire tout ce qui est nécessaire pour garantir la stabilité de l'euro, et cela a été réussi en fait", a-t-il encore dit. La monnaie unique européenne a été ébranlée par la crise de la dette qui a touché la Grèce puis d'autres pays de la zone euro. Mardi, elle est tombée à son plus bas niveau en quatre ans face au dollar, dans un regain d'inquiétudes sur la reprise économique dans la zone et sur la santé du secteur financier en Europe. Le président russe Dmitri Medvedev a de son côté souligné que la Russie suivait de près l'évolution de la devise. "Nous ne faisons pas partie de l'UE, mais nous dépendons de la situation des principales monnaies de réserves", a-t-il dit. "Nous suivons l'évolution du dollar mais nous regardons aussi ce qui se passe avec l'euro. Je rappelle qu'environ 40% de nos réserves sont en euros, et nous n'avons pas les réserves les plus minces", a-t-il ajouté. "C'est pourquoi nous estimons que le plus important dans cette situation est d'aider les partenaires à élaborer une stratégie commune, dans le cas présent une stratégie de sortie de crise", a-t-il indiqué.