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La crise a rendu l'Europe de l'Ouest plus attirante pour les investisseurs
Publié dans Le Maghreb le 03 - 06 - 2010


En 2010, selon le baromètre de l'attractivité européenne réalisée par Ernst & Young, l'Europe de l'Ouest devrait attirer 38 % des investissements internationaux, contre 33 % en 2008. Le Vieux Continent réduit ainsi son écart envers la Chine, cible de 39 % des investissements, contre 47 % deux ans plus tôt. "Avec la crise, l'Europe est apparue comme valeur refuge", explique Marc Lhermitte, associé chez Ernst & Young. Les investisseurs mondiaux, en grande majorité européens, ont eu tendance à se replier sur eux-mêmes. Ce phénomène, propre à la crise, ne devrait toutefois pas durer, selon les experts d'Ernst & Young, qui prévoient une remontée nette de l'attractivité des pays émergents d'ici trois ou quatre ans. La France a fait office de "valeur refuge" pour les investissements directs étrangers en 2009 mais les investisseurs internationaux doutent de sa capacité à générer de la croissance en période de reprise, selon une enquête publiée mercredi par Ernst & Young. Avec 529 projets accueillis l'an dernier, la France est restée le deuxième pays d'Europe en termes d'investissements directs étrangers (IDE), derrière le Royaume-Uni - leader incontesté - mais devant l'Allemagne, qui se rapproche. Le nombre de nouvelles implantations a progressé de 1% en France l'an dernier (à comparer à un recul de 11% pour toute l'Europe), ce qui a permis une augmentation de 2% des emplois liés. "Ces chiffres rassurants masquent pourtant le désintérêt des économies nouvelles qui préfèrent le Royaume-Uni et l'Allemagne à la France", déclare Marc Lhermitte, associé chez Ernst & Young et auteur de l'étude. Le Baromètre 2010 d'Ernst & Young sur l'attractivité montre que l'Allemagne accueille 41% des projets chinois en Europe et le Royaume-Uni 54% des investissements indiens, alors que la France n'en reçoit respectivement que 9% et 11%. En 2009, le nombre de projets a reculé de 0,1% au Royaume-Uni, à 678, mais augmenté de 7% en Allemagne, à 418, soit une centaine de moins que la France. A titre de comparaison, la France en 2005 talonnait le Royaume-Uni (538 projets contre 559) mais l'Allemagne était nettement distancée avec 182 projets. "Depuis cinq ans, l'Allemagne a vu le nombre de projets d'implantations internationales plus que doubler sur son territoire et elle risque à court terme de détrôner la France de sa deuxième place européenne", affirme Marc Lhermitte. Dans le cadre de son baromètre, E&Y a fait interroger par l'institut CSA 208 dirigeants d'entreprises de 23 pays sur leur perception de l'attractivité de la France et leurs attentes. Il en ressort que le pays tire son épingle du jeu grâce à ses atouts traditionnels - qualité de vie, spécificités sectorielles et capacité d'innovation - mais fait douter quant à son potentiel de rebond, surtout auprès des investisseurs qui ne sont pas présents actuellement sur le territoire. A un horizon de trois ou cinq ans, les investisseurs dans leur ensemble affichent une plus forte confiance dans l'amélioration de l'attractivité de l'Allemagne (54%) et du Royaume-Uni (56%) que de celle de la France (45%). La France semble en outre reléguée en division européenne pour la compétition mondiale puisque les investisseurs citent l'Allemagne puis le Royaume-Uni comme principaux concurrents de la France en matière d'attractivité. A la même question concernant l'Allemagne ou le Royaume-Uni, ce sont les Etats-Unis qui sont cités spontanément comme premier concurrent. Pour l'ensemble de l'Europe, le nombre de projets d'investissements étrangers a baissé de 11% en 2009, à 3.303, mais ce chiffre masque de grandes disparités entre les pays. Les investisseurs européens tout comme ceux venant des Etats-Unis et d'Extrême-Orient se sont concentrés sur les grands marchés traditionnels aux dépens de l'Europe centrale et orientale et des plus petits pays d'Europe de l'Ouest, au premier rang desquels l'Espagne et l'Irlande. En Pologne, en Hongrie, en Roumanie et en République tchèque, le nombre de projets a baissé collectivement de 40% alors qu'il a augmenté en Russie, en Ukraine et en Turquie.

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