Dans le cadre du programme régional commun du FMA et du FMI, un séminaire a été organisé à l'hôtel Aurassi hier et jusqu'au 30 novembre, à Alger, sur les questions liées au secteur extérieur. Le ministre des Finances, M. Medelci, et le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Laksaci, se sont mis d'accord sur la nécessité de la formation des cadres des finances qui est une étape importante dans la réforme bancaire . De son côté, le directeur des ressources humaines au niveau de la Banque d'Algérie, M. Hmidat, a affirmé que sur les 22 pays arabes prévus à cet atelier sur la formation, seuls 19 ont été présents. Cette formation sera encadrée par quatre experts : deux du Fonds monétaire arabe et deux du Fonds monétaire international. Ces journées de formation seront axées essentiellement sur le secteur extérieur ; les différents postes de la balance de paiement ; l'évaluation des normes et la mise à niveau financière arabe. Soulignons que la Banque d'Algérie a recyclé 47% des cadres. A propos de la formation, il faut relever l'existence de l'Ecole supérieure de banque qui forme dans les métiers traditionnels de la banque ; l'Institut de formation supérieure dans les métiers financiers et bancaires, nouvellement créé, qui forme dans les nouveaux métiers (intervenants de marché, spécialistes en gestion de risques, produits dérivés, analystes financiers, etc.). Ce sont des formations destinées au secteur financier et bancaire. Au fur et à mesure que les choses se développent, cette formation s'élargira à d'autres métiers: Et enfin une école des affaires qui est spécialisée dans la formation en management. Cette formation figure parmi les objectifs qualitatifs du plan de performance des banques, à savoir la nécessité d'une coordination entre l'Exécutif et la Banque d'Algérie dans la gestion de la politique monétaire et bancaire, le renforcement de la capacité des banques pour faire évoluer leur système comptable, statistique et d'information en tant qu'éléments essentiels pour une bonne transmission des informations financières, ainsi que la mise en place de systèmes performants au profit des acteurs de la place financière, en particulier en ce qui concerne le système de paiement en plus du renforcement de l'intermédiation bancaire avec la participation du capital privé national et étranger dans le respect des obligations liées à la pratique bancaire. Les métiers traditionnels de la banque et de la finance connaissent aujourd'hui de grandes mutations. Le front-office et les métiers commerciaux se sont renforcés tandis que le back-office s'est informatisé et automatisé. Les évolutions indispensables des produits et services aux entreprises rendent ceux-ci de plus en plus sophistiqués. La banque, qui a toujours fortement investi dans la formation pour se moderniser, doit, ici encore, procéder à une harmonisation des compétences, des qualifications et des métiers, en particulier en direction du tissu des PME-PMI.