La Banque d'Algérie a formé 45% de son personnel aux nouvelles techniques bancaires. Les formations de haut niveau vont aider ce secteur à mieux s'adapter aux nouvelles donnes. C'est ainsi que huit cadres financiers exerçant au sein de la Banque d'Algérie seront formés par le Fonds monétaire arabe. C'est ce qu'a indiqué, hier, Mohammed Laksaci, le gouverneur de la Banque d'Algérie en présence des représentants du FMA (Fonds monétaire arabe) et du FMI ainsi que des cadres bancaires. La session de cette formation se fera sous forme d'ateliers spécialisés sur un cycle de 12 jours. La formation portant sur des thèmes inhérents au secteur extérieur devra se focaliser sur «les questions spécifiques aux activités extérieures de la banque, à savoir les taux de change, la balance commerciale et les différents postes de la balance des paiements», indique M. Hamidat, directeur de ressources humaines à la Banque d'Algérie. Cette formation devra être encadrée par 4 enseignants spécialisés travaillant pour le compte du FMI et du FMA. Fort d'une expérience dans le domaine de perfectionnement, la Banque d'Algérie totalise 3 600 cadres sur son réseau national dont plus de 45% ont bénéficié de formations spécialisées. Cette formation traduit également le souci «de l'homogénéisation des normes en matière de construction de la balance commerciale et celle des services», ajoute le directeur des ressources humaines. Le but d'un tel cycle de mise à niveau est de faire bénéficier les pays arabes membres, dont l'Algérie, des techniques bancaires nouvelles grâce à une assistance adaptée aux activités extérieures. Le FMI intervient, pour sa part, dans l'expertise des politiques monétaires, l'administration des impôts et les statistiques officielles dans le souci d'aider ces Etats membres dans la conception et l'exécution de leurs politiques économiques.