Hillary Clinton s'est félicitée de l'association samedi de la Pologne, dont le sous-sol recèle des ressources prometteuses en gaz de schiste, à des recherches américaines sur cette source d'énergie. Le projet a pour objectif "l'exploitation des ressources en gaz non conventionnelles afin de soutenir la croissance économique, avec moins d'émissions" polluantes, a déclaré la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. La Pologne, dont le sous-sol recèle des ressources prometteuses en gaz de schiste, s'est associée samedi à des recherches américaines sur cette source d'énergie émergente. "La Pologne a accepté de participer au Projet mondial sur les gaz de schiste", s'est félicitée Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, lors d'une visite à Cracovie, dans le sud de la Pologne. Le projet vise, a-t-elle dit, à "l'exploitation des ressources en gaz non conventionnelles afin de soutenir la croissance économique, avec moins d'émissions" polluantes. La coopération aura lieu au niveau des experts techniques. Grâce à de nouvelles techniques non-conventionnelles utilisant des puits de forage horizontaux, il est désormais possible d'extraire le gaz piégé dans la roche. Plus coûteuse que l'extraction traditionnelle, cette méthode permet aux Etats-Unis de limiter leur dépendance au gaz étranger. Alors qu'ils ne représentaient que 1% de la production américaine en 2000, les gaz de schiste atteignent aujourd'hui 20% de la production et pourraient dépasser 50% d'ici 2030, selon une étude du cabinet IHS Cera. D'après Mme Clinton, "la Pologne a de très bonnes chances de montrer la voie sur les questions d'énergie, et notamment les gaz de schistes".