"Les résultats du baccalauréat (session juin 2010) ont enregistré un taux de réussite très positif. Celui-ci a atteint 61,23%, un résultat satisfaisant en comparaison avec les chiffres d'avant la réforme", a affirmé M. Boubekeur Khaldi, secrétaire général au ministère de l'Education nationale. M. Khaldi a relevé qu'"avant la réforme, le taux de réussite ne dépassait pas 40%. Mais avec la mise en place de la réforme, ce taux ne cesse de s'accroître d'année en année". Pour cette session, il a été enregistré, sur 350 452 inscrits, un nombre de 212.555 admis, dont 64,03% de sexe féminin et 35,27% de sexe masculin. Pour ce qui est des résultats qualitatifs pour l'examen du Bac, le SG du ministère a affirmé que "près de 49 élèves ont obtenu leur bac avec mention excellent, quant aux mentions très bien, bien et assez bien, elles sont respectivement de 5.227, 24.305 et 68.463 candidats, soit un totale de 98 044 (43.49%)". "Le meilleur taux de réussite a été enregistré par la wilaya de Tizi Ouzou avec un taux de 79.41%, contre 58.99% enregistré par la même wilaya en 2009 et 74.89% en 2008. Par contre, le taux de réussite le plus faible a été enregistré au niveau de la wilaya de Djelfa, avec un taux de 38.09% contre 18.94% en 2009 enregistré par la wilaya de Laghouat", a encore précisé M. Khaldi. Par ailleurs, il est à noter que cette amélioration significatives est globalement en constante progression, grâce aux multiples actions engagées par le secteur de l'éducation nationale dans le cadre du processus de mise en œuvre de la réforme du système éducatif, notamment depuis 2006, décidée respectivement par le président de la République. Celles-ci s'articulent autour d'axes tels que la refonte de la pédagogie, la mise en place d'un nouveau programme de qualité moderne, l'amélioration de la qualité et de la disponibilité du manuel scolaire, le renforcement du suivi de l'état d'exécution des programmes d'enseignement, la formation d'un nombre d'enseignant, le soutien de l'Etat à la scolarité). Pour cette année, des dispositions particulières ont été prises pour rattraper les cours non enseignés, en raison des perturbations de novembre 2009 et février 2010. Elles ont porté essentiellement sur le redéploiement des vacances de printemps et d'hiver et sur l'opportunité d'exploiter exceptionnellement les jours de vacances hebdomadaires de samedi et mardi après-midi. En outre, cette évolution sans cesse croissante des taux de réussite au différents examens scolaires, à savoir la 6e avec ses deux sessions (70.18%), le BEM (66.35%) et le bac (61.23%), confirme que le système éducatif en Algérie s'est complètement installé de façon durable et structurelle, dans une dynamique de réussite et fournit, de ce fait, de grands motifs de satisfaction. Cependant, beaucoup d'efforts restent à consentir pour atteindre pleinement les objectifs visés par la réforme et promouvoir l'école aux normes universelles de qualité.