Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a indiqué, jeudi, à El-Tarf, que les conditions d'accueil des nationaux vivant à l'étranger doivent être améliorées "car elles restent en deçà des attentes". En effet, le secrétaire d'Etat s'est, notamment, enquis, à l'occasion d'une visite d'inspection des deux postes frontaliers d'El- Aioun et d'Oum-Teboul, des conditions d'accomplissement des formalités de police et des douanes. Ainsi, M. Benatallah, a insisté sur la nécessité de ne ménager aucun effort pour "une application stricte, durant cet été, des dispositions visant l'amélioration de l'accueil de notre communauté vivant à l'étranger". A ce titre, M. Benatallha, a inspecté les différents espaces réservés à l'accueil et à la prise en charge des voyageurs émigrés regagnant le pays pour des vacances. Par ailleurs, il a visité l'aile du Croissant-Rouge algérien, l'espace de jeux pour enfants, l'aire de prise en charge des malades ainsi que les scanners qui contribuent à la réduction du temps de traitement des bagages des passagers. Cependant, lors de sa visite, M. Benatallah a insisté sur "l'information à outrance" en direction des passagers et leur sensibilisation sur la réglementation douanière, notamment pour la déclaration des devises et des objets de valeurs importés. Quant aux conditions de prise en charge des visiteurs, les responsables de la police des frontières et ceux des douanes ont souligné qu'elles sont toutes garanties et réunies au niveau des deux postes malgré leur exiguïté. Dans ce contexte, il est nécessaire de noter que, le secrétariat d'Etat, a édité un guide intitulé " saison estivale 2010-conseils et infos " et il l'a mis à la disposition de la Communauté nationale à l'étranger au niveau des deux postes frontaliers de la wilaya d'El-Tarf. En outre, durant la première semaine de juillet, plus de 20 000 voyageurs dont 420 émigrés sont rentrés au pays pour passer leurs vacances, ainsi que 8 735 véhicules ont été traités par les services de sécurité frontalière, a-t-on signalé.