Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, M. Benatallah Halim, s'est rendu, jeudi dernier, dans la wilaya d'El-Tarf, précisément au premier poste frontalier d'El-Ayoun, dans la daïra d'El-Kala, pour s'enquérir des modalités d'accueil mises en place pour les ressortissants algériens. Aussitôt arrivé, le ministre a visité plusieurs infrastructures notamment le bureau des enregistrements et des formalités douanières et policières. Le représentant du gouvernement a estimé que les conditions d'accueil des Algériens établis à l'étranger doivent être améliorées, car elles ne répondent pas encore aux attentes. Le ministre a, à cet effet, insisté pour que les deux services, douanier et policier, “facilitent le transit et allègent les formalités à nos ressortissants”. Il a promis par la même occasion de renforcer surtout le poste d'El-Ayoun, de moyens financiers. En effet, si les formalités durent moins d'une demi-heure au niveau des services de police, les services des douanes semblent dépassés, non pas par manque de volonté des agents qui déploient des efforts gigantesques, mais par manque de moyens efficaces. Le poste frontalier d'El-Ayoun ne dispose, en effet, que d'un seul PC, permettant l'enregistrement des sorties et entrées des véhicules. Cependant, le directeur régional a affirmé que ses services ont, pour cette année, réuni toutes les conditions à même de garantir une meilleure prise en charge non seulement des ressortissants algériens mais aussi des étrangers de passage. En effet, les deux postes frontaliers d'El-Ayoun et d'Oum Teboul ont enregistré 20 000 entrées et sorties pour la seule première semaine de juillet, selon un responsable de ce secteur. Les ressortissants ainsi que les visiteurs reçoivent un guide dans lequel sont énumérés tous les articles pouvant faire l'objet de paiement de taxes ou de saisie par les services des douanes. Parmi les infractions assez répandues, la non-déclaration des devises, dont l'auteur risque jusqu'à des poursuites pénales en plus de la saisie des devises non déclarées mais aussi le paiement du double de la valeur de cette somme comme amende.