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Afin d'aider les pays en développement du Moyen-Orient et d'Afrique du nord, l'institution financière internationale double ses chiffres Banque mondiale
La Banque mondiale a engagé une enveloppe record de 3,8 milliards de dollars pour aider les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) durant l'exercice 10 (1er juillet 2009 - 30 juin 2010). Les concours financiers de la Banque mondiale dans la région ont plus que doublé pendant l'exercice de l'année fiscale 10 comparativement aux précédents exercices. Cependant, les engagements financiers de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), ont atteint 3,6 milliards de dollars et ceux de l'Association internationale de développement(IDA), qui garantit des prêts sans intérêts et des dons aux pays les plus pauvres du monde, un peu moins, atteignant 200 millions de dollars. Les dépenses consacrées au savoir et à l'assistance technique ont aussi augmenté pendant l'exercice 07, passant de 6 millions de dollars EU à près de 12 millions de dollars, ce qui a permis la réalisation de plus de 100 travaux d'analyse et de conseil. A ce titre, le vice-président pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord a déclaré à l'APS que sa stratégie de soutien à la région ne cesse d'accorder la priorité à la croissance et la création d'emplois ainsi que de fournir une meilleure protection sociale aux personnes qui ont le plus besoin, confirmant ainsi que les perspectives dans la région continueront de s'améliorer du fait que l'économie mondiale se stabilise et poursuit sa reprise. Dans le même contexte, plus de 72 milliards de dollars EU sont débloqués durant l'exercice de l'année fiscale 10 par le groupe de la Banque mondiale pour aider les pays en développement. Ainsi, pour stimuler la croissance économique, vaincre la pauvreté et encourager l'entreprise privée, l'institution financière internationale a exécuté environ 875 projets. Par ailleurs, le directeur de l'IFC pour la région Moyen-Orient et Afrique du nord, Michael Essex, a affirmé que le développement du secteur privé est indispensable pour créer de nouveaux emplois pour la jeune population de la région. Pour favoriser une plus forte intégration économique entre les pays arabes, l'Agence multilatérale de garantie des investissements(MIGA) a continué de soutenir l'initiative pour le monde arabe pendant l'exercice 10 de l'année fiscale. la MIGA s'est associée à Dubai International Financial Center (DIFC) pour le lancement d'un programme commun " MIGA-DIFC d'assurance contre le risque politique pour le monde arabe" en vue de stimuler l'investissement direct étranger dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, en fournissant aux investisseurs un moyen de réduire les risques non commerciaux. En effet, M. Izumi Kobayashi, vice-président exécutif de la MIGA, a affirmé que " cette initiative répond à la demande des milieux d'affaires pour la mise en place d'un programme visant à renforcer la confiance des marchés vis-à-vis du Moyen-Orient et pourrait aider à faciliter l'investissement étranger qui fait cruellement défaut dans les entreprises et projets solvables ". Grâce à une gestion macroéconomique et une gestion de la dette prudente dans les pays en développement, la récession économique mondiale n'a pas provoqué de crise de la dette souveraine dans les pays émergents. En plus de fournir des engagements financiers, la Banque a aidé les entités nationales et infranationales à réduire leur vulnérabilité face à la volatilité du marché en leur fournissant une assistance technique et en mettant des instruments de gestion du risque à leur disposition. Durant l'exercice 10, le volume des transactions de gestion des risques exécutées par la Banque a plus que triplé par rapport aux niveaux qui prévalaient avant la crise, les pays membres cherchant à gérer plus activement les risques de leurs portefeuilles de dette.