pénalisation du blanchiment d' argent dans les 15 pays ouest-africains membres du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent (GIABA), est à l'ordre du jour d'un séminaire destiné aux directeurs de banque, ouvert vendredi à Dakar. La lutte contre le blanchissement d'argent et le financement du terrorisme est le thème de cette rencontre de deux jours organisée par le GIABA. Cet organisme a pour but de faciliter une mise en oeuvre intégrale et exhaustive des normes internationales admises en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. En ouvrant la réunion, le docteur Abdullahi Sheikhu, directeur général du GIABA, a invité "les institutions financières à appliquer des contrôles internes, afin d'assurer leur sécurité et leur équilibre". ''Les institutions financières doivent donc appliquer des contrôles internes, afin d'assurer leur sécurité et leur équilibre'', a-t-il indiqué le DG du GIABA selon qui ''une bonne application'' des procédures appropriés d'identification des clients, l'indication des propriétaires effectifs entre autres sont autant d'''éléments assurant une vigilance maximale au niveau des entreprises et juridictions à risque''. S'exprimant à l'occasion de l'ouverture d'un séminaire régional pour le secteur bancaire en matière de Lutte contre le blanchissement d'argent et le Financement du terrorisme (LBA /CFT), Dr Abdullahi Sheikhu a souligné que les éléments précités assurent également ''un suivi des activités suspectes''. ''Certaines institutions financières se sont effondrées du fait des blanchisseurs d'argent en lien avec leur opération'', a déploré le DG du GIABA. Il a expliqué que les institutions financières doivent prouver leur ''réel engagement envers la mise en place de mesures LBA /CFT'' parce qu'étant en première ligne du combat contre ce phénomène. ''Les normes internationales LBA /CFT, et plus particulièrement les recommandations du GAFI sur le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme édictent les mesures préventives qui doivent être adoptées par les institutions financières pour la mise en œuvre de systèmes de conformité'', a insisté Dr Abdullahi Sheikhu. Selon lui, un ''efficace'' régime LBA/CFT doit être un moyen de ''dissuasion'' apte à empêcher aux criminels de jouir des fruits de leurs activités illicites.