Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
L'AGEA adhère pleinement au choix d'alléger les dispositions administratives Dans la mesure où le Credoc est utilisé pour la protection de l'économie nationale
L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA),sous l'égide de son président-directeur général M. Kheloufi Mouloud, a tenu à s'impliquer dans le vaste débat ouvert sur les relations économiques extérieures, et notamment sur la procédure prônée par la loi de finances complémentaire pour 2009 portant sur le "Crédit documentaire" (Credoc). En effet, dans ce sens, il faut noter que l'AGEA adhère pleinement au choix d'alléger les dispositions administratives contraignantes et restrictives dans la mesure où le Credoc sera utilisé de manière efficiente dans l'intérêt de l'entreprise algérienne et en adéquation aux orientations de l'Etat sur la protection de l'économie nationale. Le Credoc doit être assimilé à un moyen fluide et efficace qui garantit la règle de commercialité tout en préservant les intérêts économiques et juridiques des parties présentes, précise le responsable de l'AGEA. Par ailleurs, un mécanisme souple de transfert des biens et services a été proposé par l'AGEA, qui sera mis en action parallèlement au transfert des moyens de paiement dans les délais raisonnables reconnus universellement. A ce titre, l'AGEA propose qu'il est souhaitable d'assouplir les conditions d'engagement des transactions par une procédure de crédit soumise à des contraintes limitées et notamment permettre aux banques de l'Etat d'engager des initiatives propres à les impliquer au développement du crédit. Aussi, assouplir les actions de contrôle douanières en maintenant constantes les exigences d'entrées des produits et des services sur le territoire national. Dynamiser en conséquence les services consulaires, véritables sources d'information, et de prospection sur les partenaires les plus crédibles à contacter et à mettre à contribution dans les transactions commerciales. Réduire, voire écarter toute intervention de l'Etat dans le domaine commercial, couvert par le Credoc. En conclusion, une procédure "Credoc", bien pensée, sera le moyen le mieux approprié pour acquérir les biens de production et la technologie utiles, face notamment aux grands défis du nouveau plan quinquennal 2010/2014, et à la volonté affichée de l'Etat de soutenir la production nationale. Faciliter l'activité des PME et améliorer leur compétitivité; dans ce cadre l'élaboration à laquelle l'AGEA souhaiterait être associée, est l'adoption d'une fiscalité adaptée à la nature et à l'envergure de la PME mais aussi aux perspectives qui se profilent, marquées notamment par une concurrence accrue à laquelle il va falloir faire face (accord avec l'UE, adhésion à l'OM, et autres accords bilatéraux et régionaux de facilitation douanière). Renforcer la concertation avec les organisations professionnelles, le renforcement de leurs capacités, de leur représentativité et de leur crédibilité, sont des thèmes sur lesquels nous devrions plancher sérieusement afin que la concertation avec les pouvoirs publics puisse s'établir, se renforcer et se dérouler dans des conditions où chaque partenaire trouvera son compte. Renforcer les capacités des PME évoluant dans un contexte économique national en mutation rapide et profonde, les PME se doivent de s'adapter à ce contexte et d'améliorer leurs capacités en matière organisationnelle, de gestion, de production et de productivité, de connaissance et maîtrise des marchés, de marketing mais aussi de recherche et de prospective. Développer les marchés des PME après que celles-ci sont pénalisées et réduites à réagir de manière désordonnée et peu efficiente aux signaux du marché. La circulation de l'information et son partage sont dès lors des conditions d'efficience et d'équité des marchés. Elles ne peuvent être correctement remplies que si les pouvoirs publics améliorent davantage les circuits de circulation et de diffusion de l'information sur la réglementation d'une manière générale, les bonnes pratiques commerciales. Encourager la collaboration entre les PME en fournissant des biens et des services au seul consommateur final. Développer des compétences techniques et des capacités d'innovation avec la mondialisation des échanges économiques, la nécessité pour les PME de disposer de compétences techniques et de capacités d'innovation devient de plus en plus évidente. Il est donc important de fabriquer et de commercialiser des produits sur commande dans des délais convenus mais aussi de réagir avec rapidité et souplesse aux changements de modèle. Seul le développement de compétences techniques et de capacités d'innovation permet d'ajuster l'outil de production aux exigences du marché. Renforcer le système de financement de la PME qui s'est développé ces dernières années, avec la création du fonds de garantie des crédits aux PME et de la caisse de garantie des crédits d'investissements aux PME. Aussi, d'autres mécanismes de financement ont vu le jour à l'image des dispositifs de crédit bail et d'affacturage qui ont révélé des possibilités considérables mais qui ont besoin d'être davantage perfectionnés et développés. Il reste que le système de financement peut encore être renforcé pour pouvoir offrir la panoplie de services (crédits et services d'appui non financiers) dont les PME ont besoin. En tout état de cause, une intense action d'information et de sensibilisation est à mener en direction des PME pour qu'elles naissent et saisissent les opportunités offertes par le système de financement qui peut les accompagner efficacement dans leurs efforts de développement.