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“Les effectifs des gendarmes et des policiers seront revus à la hausse dans les villes” Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales
Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni a, à l'issue de la visite effectuée jeudi au chevet des blessés hospitalisés après les attentats de mercredi dernier, souligné que lors de la réunion tenue sous la présidence du chef de l'Etat, après les attentats, "nous avons eu l'occasion de faire une évaluation de la situation sécuritaire dans le pays". Il a précisé que "les orientations ont confirmé que la situation sécuritaire était toujours correcte". Il fera remarquer dans le même sens, que "nous n'avons jamais exclu le risque d'attentats". Selon lui, "il n'y a pas plus simple que de poser une bombe dans n'importe quel endroit d'une ville, que ce soit en Algérie ou ailleurs dans le monde". M. Zerhouni explique que c'est l'attentat le plus simple et le plus facile à commettre. Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a annoncé que de nouvelles mesures de sécurité seront prises, dont notamment "les effectifs des gendarmes et de policiers qui seront revus à la hausse dans nos villes". Il précisera que "les différents services de sécurité et les citoyens qui se sont engagés dans la lutte antiterroriste demeurent encore debout". Ce qui est certain pour M. Zerhouni, "c'est que le groupe que nous connaissons et qui a commis ces attentats est isolé et ses membres sont réduits". Il estime qu'il pourra faire encore quelques attentats par-ci et par-là, ajoutant que : "ses membres sont face au mur". Il affirmera que l'attentat du Palais du gouvernement vise un objectif "médiatique". Un attentat contre un édifice central du gouvernement constitue le top du point de vue médiatique. Il y a aussi peut-être, l'objectif de perturber les élections législatives. "Ils (les criminels) voient maintenant que les citoyens se sont engagés dans la solution politique. Les citoyens qui sont engagés en faveur de la réconciliation nationale sont dominants dans le pays ; peut-être veulent-ils (les criminels) perturber cette marche pour que le processus politique du règlement de nos problèmes n'aboutisse pas". Il explique encore qu'"il ne faut pas exclure qu'il y ait d'autres intérêts qui ne veulent pas voir l'Etat algérien se ressaisir, se restructurer et fonctionner de manière plus efficace". Car, d'après le ministre, lorsqu'il y avait dans le passé des problèmes de sécurité, les différentes institutions de l'Etat ne fonctionnaient pas normalement, et d'ajouter "il peut y avoir des gens qui ont intérêt à ce que ces institutions ne fonctionnent pas régulièrement". Selon le ministre, "il y a peut-être d'autres intérêts d'un autre type que politico-religieux", et partant de ce constat. M. Zerhouni souligne que ces groupes qui se sont exclus du processus de la réconciliation nationale, veulent s'inscrire dans la "perturbation du processus politique de règlement des problèmes de l'Algérie". Répondant à l'interrogation selon laquelle la branche Al-Qaïda aurait revendiqué ces deux attentats d'Alger, le ministre dira que "quelle que soit l'appellation du groupe, Al-Qaïda ou GSPC, cela ne change rien". Le ministre souligne que "Droudkal (un émir du GSPC) qui est responsable de cette opération, est connu, et sa neutralisation pourrait prendre quelques semaines ou quelques mois". Cette neutralisation selon M. Zerhouni "dépendra de notre capacité de mobilisation et de vigilance car le peuple algérien s'est habitué à la paix". Il affirmera, dans ce sens, que nous sommes sur la bonne voie, se référant ainsi aux actions des services de sécurité au cours de ces derniers mois, qui ont permis la neutralisation de plusieurs terroristes et de leurs réseaux.