La Ligue arabe a appelé mardi la commission du Quartette chargée du processus de paix au Moyen-Orient à définir les références du processus de paix et à fixer une date limite pour les négociations entre Palestiniens et Israéliens. Ainsi, dans une déclaration à la presse, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Ahmed Ben Halli, a appelé le Quartette à faire pression sur Israël pour mettre un terme à la colonisation et toutes les pratiques qui entravent le processus de paix, notamment le mur de séparation, l'expropriation des Palestiniens, la judaïsation d'El-Qods et le blocus sur Ghaza. Il a, par ailleurs, exhorté la commission du Quartette à prendre une position ferme à l'égard de la partie qui entrave le processus de paix. M. Ben Halli a indiqué que le comité de l'Initiative de paix s'était réuni dans le cadre de la réunion du Conseil des ministres arabes, prévue le 16 septembre, en vue d'examiner les développements de la situation. La Ligue arabe avait appelé auparavant la communauté internationale à prendre une "position sérieuse" concernant la situation dans la ville d'El-Qods, notamment en ce qui concerne les pratiques israéliennes visant à judaïser la ville. L'organisation panarabe a également évoqué les violations israéliennes continues dans la ville, la poursuite de la colonisation, la destruction des maisons et l'expulsion des habitants d'El-Qods. La Ligue arabe a appelé dans ce sens la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à ces violations. Par ailleurs, le Parlement libanais a approuvé mardi la proposition visant à accorder des permis de travail aux réfugiés palestiniens, a rapporté l'Agence de presse nationale du Liban. Les législateurs ont approuvé la proposition lors de la modification de la Loi du Travail du Liban de 1946. Pour le moment, plus de 400.000 réfugiés palestiniens vivent au Liban et la plupart d'entre eux vivent dans 12 camps de réfugiés gérés par l'Office de secours et de travaux des Nations unies (UNRWA). Sans permis de travail, la plupart des réfugiés palestiniens peuvent trouver seulement des emplois mal payées dans le marché noir. Il leur interdit aussi de travailler dans plus de 25 professions. "Aujourd'hui, nous pouvons travailler avec le permis de travail, mais nous affrontons encore des difficultés. Nous ne pouvons pas encore travailler comme avocat, pharmacien, etc.", a déploré Gaby Jamar, un journaliste palestinien né et vivant au Liban.