Malgré la vigilance renforcée et le contrôle sévère que procèdent les éléments des brigades de contrôle et de lutte contre la fraude, y compris les autres institutions de sécurité et la douane, des produite de consommation frauduleusement importés et qui sont souvent impropres à la consommation, apparaissent sur les étals des marchés, à l'instar de ce qu'a constaté l'APS dans la wilaya de Tébessa. Une huile de table produite en Tunisie déconseillée pour la consommation, en dépit de sa mauvaise qualité, discernable à la seule couleur trouble du produit et à son odeur. Cette huile conditionnée dans des bouteilles en plastique usées, continue d'être écoulée sur le marché entre 100 et 120 dinars le litre. Des citoyens de la ville, qui ont l'habitude de faire leurs courses au marché, affirment que cette huile est importée frauduleusement en vrac de Tunisie dans des jerricans ayant servi au trafic de carburants. Ces citoyens conseillent vivement aux consommateurs de ne pas acheter ce produit et appellent les fabricants de pâtisserie orientale (z'labia et autres) à ne pas utiliser cette huile pour la cuisson de leurs produits, très sollicités en ce mois de jeûne. A ce propos, les services de la direction du commerce (DCP), confirment les dires des citoyens en relevant que cette huile est effectivement impropre à la consommation, en ajoutant que dès que l'information a commencé à circuler, la direction du commerce a intensifié les activités des brigades de contrôle. Ainsi la fraude et la contrefaçon n a pas touché uniquement l'huile de table, puisque les services de la DCP ont également signalé que d'autres produits alimentaires illégalement importés, à l'exemple, des pâtes, de la concentré de tomate, des confiseries et des limonades, qui ont inondé le marché local depuis le début du mois sacré. Cela requiert, selon les services de la DCP, "en plus des actions de contrôle, la plus grande vigilance de la part des citoyens qui ne doivent en aucun cas acheter des produits vendus sur les trottoirs et qui échappent ainsi à tout contrôle sanitaire". D'un autre côté le produit exposé à la commercialisation ne constitue pas le fruit de la compétitivité légale, mais plutôt la résultante d'un produit illégalement fabriqué et frauduleusement mis sur le marché. Ce produit gagne sa place sur le marché, car vendu moins cher, ce qui attire malheureusement des clients. A cet égard la vigilance des citoyens est recommandée, en coordination avec tous les services concernés, puisque la santé est le capital humain d'où la sonnette d'alarme est tirée.