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Un cadre pour la concertation et le dialogue
Publié dans Le Maghreb le 07 - 09 - 2010

Affirmer les bases socio-économiques nationales et participer à la relance d'un développement authentique dans une perspective d'apports essentiellement enrichis, est une source solide pour aiguiser toutes les consciences, tant il est vrai que les thèmes qui sont consacrés à ces deux volets sont stratégiques et très variés et vont à l'examen de toutes les questions à travers des actes et des actions concrètes mettant en valeur l'indépendance économique palpable et qui puise sa puissance dans la réalité de la société algérienne, intégrant de manière particulière une réponse aux problèmes contemporains qui se posent à toutes les catégories de la population. En ces termes, il est à retenir que le pays, avec beaucoup de sacrifices, est parvenu à réduire ses déficits en matière de développement humain, mais aussi à relancer et accroître la dynamique de sa croissance économique, notamment hors hydrocarbures. Ces efforts ont été possibles malgré une crise économique sévère qui sévit au niveau mondial, et qui n'a pas épargné l'Algérie dans ses recettes extérieures. Ces résultats sur le plan économique et social confirment le discours ferme ainsi qu'une pratique de la prudence dans la gestion des ressources accumulées durant la décennie considérée, et ce, afin d'éviter de subir une nouvelle fois le ralentissement de cet élan de reconstruction nationale. Cette fermeté a toujours privilégié le dialogue social comme moyen de parvenir à une cohésion totale entre les pouvoirs publics, les opérateurs économiques et les travailleurs. Il s'agissait en fait, de dissiper toutes les " velléités " manifestées en dehors de ce cadre légal et organisé. Un cadre des plus formels reposant sur un contenu social, économique, mais aussi démocratique.
Malheureusement, n'est-il pas étonnant d'entendre ces jours-ci, un langage particulièrement " musclé " émanant de certains syndicats autonomes souvent sans agrément officiel d'activité, produire un discours qui s'apparente, en dernière analyse, à la surenchère plutôt qu'au dialogue serein et mutuel avec les pouvoirs publics. L'évolution du contexte social, le seul qui soit déterminant depuis quelques années instituant la pratique du dialogue et de la concertation comme moyen d'arriver à des solutions au bénéfice du monde du travail et de la vie socioprofessionnelle des travailleurs, ne devrait à aucun moment être déviée de son parcours par ces menaces de grève récurrentes préjudiciables à l'économie nationale. La politique économique du pays nullement discréditée par l'Algérie profonde, tend une "perche" salutaire à tous les partenaires sociaux et économiques afin d'illustrer ensemble la philosophie du pacte national économique et social et, surtout, d'éliminer du vocabulaire syndical et social les multiples prétexte d'entorses, mais aussi d'instaurer une symbiose de conception et de méthodes. Au regard de cette politique de concertation et de développement économique, il serait juste que les "faiseurs" de tensions sociales repensent leur vision en tenant compte des capacités et des moyens réels de l'Etat à faire face à l'ensemble de ces problèmes et revendications. La nécessité d'avoir des garanties est bien mise à l'épreuve par les pouvoirs publics.
Ces derniers insèrent les intérêts des travailleurs dans leur action générale. Cette affirmation n'est pas un slogan creux, elle est traduite en action tant dans le monde du travail qu'au sein de la société. Elle vient aussi d'être renouvelée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui insiste sur "la nécessité de poursuivre le dialogue social dans l'intérêt du développement économique et social", à travers, notamment, l'enrichissement du pacte national économique et social. Il est vrai que les droits que revendiquent certaines catégories professionnelles sont nombreux, ; mais il advient d'établir à leur égard un certain nombre de priorités. C'est-à-dire que l'action syndicale ne devrait pas revêtir, dans la conjoncture actuelle, un caractère permanent de revendications irréalistes et d'agitations constantes. Un mouvement syndical engagé a le devoir d'assurer des responsabilités importantes et partant, les travailleurs ne doivent pas s'abandonner à ce rituel de manifestations anarchiques souvent organisées sous la pression de la manipulation et de l'intox. L'Etat sait dans ces conditions assumer ses droits et ses prérogatives envers les catégories les plus lésées de la population et des travailleurs. Une confiance acquise. Elle est toujours d'actualité pour servir l'intérêt de tous et servir de cadre au développement du pays avec plus de "vouloir", à promouvoir le mieux-être de l'ensemble de la population dont font partie intégrante les travailleurs et leurs familles. A ce propos, nul ne devrait confondre liberté et tension sociale fabriquée. La grève est un moyen extrême, que le syndicat utilise quant les intérêts légitimes des travailleurs sont bradés ou bafoués, ce qui n'est pas le cas en Algérie. C'est pour cela que le dialogue social est suivi avec un grand intérêt au plus haut niveau de l'Etat. Cette expérience est la meilleure voie civilisationnelle et l'arme propice contre les surenchères disparates qui naissent d'un besoin " politicien " entre différents groupes ou cercles à la recherche d'émergence pour des desseins avoués. C'est aussi, et surtout, la possibilité de légitimer des partenaires valables dans le cadre d'un dialogue et d'une concertation permanente, qui soit dans l'intérêt des travailleurs, des opérateurs économiques et des pouvoirs publics. Un cadre réunissant des interlocuteurs valables pour la concertation et le dialogue.


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