Par B. Chellali Le programme politique réajusté dans le cadre des nouvelles dispositions budgétaires en vigueur, revêt d'autant plus d'intérêt qu'il vise à asseoir l'économie nationale sur un socle solide. Dés lors, toutes les questions débattues et explicitées par l'Exécutif sont d'une importance capitale pour le pays qui fait déjà son élan à rassurer et à assurer l'équilibre de ses forces. En somme, cette option ambitieuse représente un véritable test pour l'avenir. Et rien ne sert de faire croire que la conjoncture actuelle est défavorable à l'économie algérienne. Le concept qui anime la volonté politique, constitue une nouvelle rupture qui se double d'un autre pôle d'intérêt et d'activité qui se traduisent par un réel dynamisme modifiant l'ensemble des rapports socio-économiques où l'engagement n'ôte rien à la fixité immuable qui se caractérise par une " culture " de développement, est au cœur de toutes les préoccupations de l'Etat et qui en est à la fois le sens et le moteur. Autrement dit, tout se déroule sur fond de raisons autant politiques qu'économiques et sociales, les populations ne devraient pas rester hors jeu de ce développement. Un développement qui se fait en fonction des forces internes du pays mesurées et illustrées avec une ambition vigoureuse, à la fois moderniste et justifiant certaines normes de progrès susceptibles d'"irriguer " le quotidien du citoyen. Nul doute que les arguments et les indices mis en évidence par le chef de l'Etat à travers ses directives au gouvernement, répondent aux changements à venir dans leur "enveloppe " de mieux vivre les chances du progrès. Il s'agit donc pour tous de demeurer sainement à l'intérieur de ses limites qui sont sur le point de devenir trop claires dans l'intérêt de regagner une viabilité économique soutenant une société viable où il y a toujours de l'espoir pour une vie simple avec moins de stress émis par les turbulences de ce XXIe siècle, un système financier stable, un accès au progrès abondant et un temps précis pour un développement enrichissant collectivement et individuellement la société algérienne. Dans un monde où toutes les cordes sont attachées à la richesse, à la compétitivité et à une nouvelle pédagogie économique et financière, il est opportun que soit mis en marche cette authenticité inscrite dans le programme présidentiel dans son essence élémentaire commune à tous les algériens. C'et aussi l'intention et la réalité de faire revivre le processus de reprise de la relance dans son quotidien et ses vertus inaltérées de croissance pour le plus grand bénéfice des populations. Inlassablement, c'est une partie intrinsèque du programme politique où le développement et le progrès peuvent être perçus comme tel. Ils sont manifestement d'un réel du vécu avec lequel seul la mobilisation, la prise de conscience et l'effort peuvent mettre en valeur et justifier aux yeux des Algériens, cette quête passionnée de l'authenticité que poursuit maintenant l'Etat. Les arguments avancés avec l'intention première de "négocier " l'avenir avec sagesse, touchent à la maîtrise de la croissance démographique, au développement social et économique. Des sujets d'actualité dans les agendas des pouvoirs publics. Et par voie de conséquence fort sérieuse, l'autre thème de la solidité de la sphère macro-économique permet dans les conclusions et les analyses du gouvernement, de transformer en " victoire " et en indicateurs probants les nécessités et les horreurs du sous-développement.