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Le Président Bouteflika plaide pour une détermination de lutte contre le phénomène de prise d'otages Discours du chef de l'Etat à la 65éme session de l'Assemblée générale des Nations unies
Le chef de la diplomatie algérienne, M. Mourad Medelci, a lu, lundi passé, à New York, un message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, lors de la 65éme session de l'Assemblée générale des Nations unies. Ainsi, il a mis en garde contre la sérieuse menace, qui pèse sur la sécurité internationale, du phénomène de prises d'otages par les groupes terroristes et la demande de rançons en contrepartie de la libération d'otages. A ce stade le président de la République a soutenu que la lutte contre ce phénomène doit être menée avec "détermination, fermeté et responsabilité", tout en soulignant que "des efforts considérables restent à déployer par la communauté internationale en vue d'éradiquer cette menace transnationale non seulement dans le cadre de sa mise en oeuvre intégrale et systématique, mais également dans le traitement de la problématique de l'élargissement des terroristes en contrepartie de la libération d'otages, question qui doit être abordée avec détermination, fermeté et responsabilité". Dans le même sillage, le président Bouteflika a salué la démarche du Conseil de sécurité en adoptant la résolution 1904 portant sur l'incrimination juridique du versement de rançons aux groupes terroristes, dont l'initiative était l'œuvre de la diplomatie algérienne. Partant de cette base, le chef de l'Etat a qualifié que "cette pratique, absolument condamnable, constitue une source importante de financement du terrorisme". Devant ce contexte, il invite la communauté internationale à être vigilante, et de prendre des mesures adéquates face aux moyens modernes utilisés par les groupes terroristes, tels que l'imagerie satellitaire par Internet. Dans ce sens, le chef de l'Etat a considéré que, malgré tous les efforts entrepris, le cadre juridique actuel dans le domaine de la lutte contre le financement du terrorisme, doit être renforcé et soutenu. Par ailleurs, il a rappelé que l'Algérie est à l'origine, entre autres, de plusieurs initiatives, dont le renforcement de la coopération bilatérale et régionale aussi bien dans le domaine de la paix et de la sécurité que celui du développement, et a exprimé sa conviction qu'une "approche sélective de la lutte antiterroriste ne peut réaliser les objectifs escomptés". Parallèlement, le Conseil de sécurité a condamné toutes formes de terrorisme et souligné que tous les instruments de lutte contre ce fléau, notamment ses résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005), doivent être pleinement mis en œuvre par le biais d'une coopération accrue. Ainsi, un appel au renforcement de la coopération antiterroriste et de la solidarité entre les Etats pour empêcher les attentats terroristes, a été lancé par les quinze pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU. "Le Conseil de sécurité réitère son appel aux pays membres pour renforcer leur coopération et leur solidarité, en particulier par le biais d'arrangements bilatéraux et multilatéraux pour prévenir et éradiquer les attentats terroristes", souligne le Conseil dans une déclaration rendue publique lundi passé. Il a rappelé les Etats "à échanger rapidement des informations, à améliorer la coopération entre les autorités compétentes pour empêcher les mouvements des groupes terroristes à partir de ou vers leurs territoires, de même que leur approvisionnement en armes et les financements qui soutiendraient les terroristes", ajoute le document.