A la cérémonie d'installation des nouveaux walis, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia a dévoilé une feuille de route claire et précise de son département concernant l'administration territoriale, à savoir la prise en charge des projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010/2014, le parachèvement des projets qui restent à réaliser des précédents plans, le traitement avec la plus grande rigueur des problèmes qui ont une incidence directe avec la vie des citoyens. Ainsi, les walis ont été instruits de se focaliser sur ces objectifs avec beaucoup d'audace et une très grande anticipation, pour s'ouvrir à la proximité, sur la base d'une ressource humaine compétente et engagée. L'action à pérenniser doit prendre en compte l'ensemble des intérêts des populations. Et si cette mission est possible, elle le doit aussi à la progression efficace de la réforme de l'administration locale. C'est aussi parce qu'il existe des cadres de qualité qui sont aujourd'hui investis de ce rôle et qui sont considérés comme "productifs" et bien expérimentés. A l'heure de la bataille autour du parachèvement des "restes à réaliser" et de la mise en œuvre du programme quinquennal 2010/2014, il est opportun pour les collectivités locales de développer un nouvel élan. Ce que, d'ailleurs, exige M. Ould Kablia des anciens et des nouveaux walis. Un atout favorable pour amortir les effets sociaux négatifs, une nécessité politique d'être à l'écoute des citoyens et à généraliser le développement local. Les orientations du ministre l'Intérieur ; tirées des instructions du chef de l'Etat, renforcent l'offre autour d'enjeux privilégiant un cadre de vie de qualité. En clair, tout indique que les échecs et les faiblesses du passé sont pris en compte ; il s'agit aujourd'hui de s'améliorer encore et d'avoir pour ambition de développer profondément le programme présidentiel. Là, encore, les attentes des populations seront prises en compte, parce que c'est un développement collectif de la société qui est engagé, et sa réussite dépend de la mobilisation de tous au niveau local. Cette réussite ne se décrète donc pas, elle se gagne sur le terrain et sur la rationalisation de la "responsabilité". Celle-ci est appelée à être plus efficace pour la mise en œuvre d'investissements et d'opération d'avenir. C'est la raison pour laquelle cette bataille autour du développement local et l'amélioration du service public, les walis, sur instruction du président Abdelaziz Bouteflika, ont désormais pour priorité cette tâche, à redoubler d'efforts sur tous les problèmes qui se posent aux populations et à faire preuve d'une plus grande intransigeance au service de l'intérêt général, de la sécurité des personnes et leurs biens et de la lutte contre la délinquance et les maux sociaux. Il faut impérativement redresser la barre, objectif fixé par le chef de l'Etat. Ici, c'est toute l'importance de l'administration territoriale qui est mise en éveil et où la mission et les prérogatives du wali sont renforcées, afin qu'il soit le véritable architecte de la gouvernance locale, opérant dans un cadre socio-économique, culturel et environnemental, procurant une activité significative. Le rôle des institutions et l'importance de la communication et du dialogue sont crédités d'une synergie de changement. L'Etat pousse à créer la synergie nécessaire entre le citoyen et l'administration locale. Un canal qui vise à stimuler la "confiance" réciproque, de manière à identifier les principaux problèmes de la société, identifier les axes de recherche que nécessiterait le traitement de ces problèmes, et définir, dans l'état des connaissances de proximité, les secteurs prioritaires intéressant les populations en matière de développement local intégré. Ce souci concret, en ce qui concerne la gestion au niveau des collectivités locales, est un "corollaire" qui illustre une administration territoriale qui devrait faire preuve d'une nouvelle vision, d'une totale cohésion et d'une pleine cohérence. Cela rend donc, là aussi, nécessaire une forte collégialité entre le wali, les élus locaux et la société civile. Une des conditions de l'impact et de l'efficacité territoriale. C'est tout le sens des instructions du Président pour "nouer" les résultats du programme quinquennal, les pérenniser impérativement, les amplifier et les obtenir pour l'intérêt des populations de chaque wilaya. D'ailleurs, M. Ould Kablia n'a pas manqué d'exiger des walis d'être des acteurs en mouvement, en privilégiant toujours l'action de proximité sur le terrain, changer la donne, changer l'approche de la relation avec les citoyens, changer l'image de l'administration pour la rendre plus communicative et plus performante. Il n'est donc pas surprenant que les données de la gestion locale fassent, l'objet d'une très grande "métamorphose". C'est la solution idéale pour donner plus de visibilité à l'action de l'Etat et qu'il soit essentielle de "ventiler" plus profondément la vie locale, le processus de prise de décisions adéquates et méthodologiques axés sur la condition. Au cœur de ce processus se rencontre un "asymétrie" entre l'administration et les administrés au regard des devoirs, des droits, des obligations et plus spécifiquement, le degré de compétence des commis de l'Etat à influer positivement sur tous les aspects de la vie des populations.