La stratégie nationale de promotion de l'emploi et de lutte contre le chômage, commence à générer de bonnes résultats en matière de lutte contre le chômage, un constat bien appuyé par les pronostics établi par le Fond monétaire international (FMI), sur la situation du marché de l'emploi en Algérie pour l'année 2011. A ce stade, le FMI prévoit dans ses statistiques que l'année prochaine subira un net recul du taux de chômage à moins de 10%. Ce chiffre a été confirmé par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales du l'Assemblé nationale populaire (APN), jeudi passé. Le ministre a souligné que les prévisions du FMI sur le recul du taux de chômage s'accordent avec celles de la ligne de conduite relatives à la politique du gouvernement en matière de promotion de l'emplois et axée sur l'encouragement des investissements générateurs d'emploi et la formation des demandeurs d'emploi en vue de garantir une main-d'œuvre qualifiée à même de contribuer à la croissance de l'économie nationale M. Louh a également indiqué que le taux de croissance économique hors hydrocarbures dépassera les 6% à l'horizon 2014, ce qui contribuera à faire baisser le taux de chômage, car grâce au programme d'investissement public, les secteurs hors hydrocarbure seront accompagnés et encouragés en se basant sur l'option de la création des petites et moyennes entreprises (PME), dotées d'un cadre compétitif, favorisées sur le plan fiscale et financier pour la création des postes d'emplois permanents. Ainsi, l'explication du ministre mis l'accent sur l'importance des secteurs privé et public dans le processus d'élévation le taux de croissance hors hydrocarbures, et de créer une indépendance vis-à-vis des recettes pétrolières, seule source de financement de l'économie nationale actuellement. M. Louh avait indiqué auparavant que la réalisation de ce taux (croissance économique hors hydrocarbures) dans la cadre du prochain programme quinquennal sera rendu possible "grâce à l'intérêt accordé aux secteurs de l'agriculture et de l'industrie" au regard des potentialités dont ils jouissent. Evoquant les difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projet au niveau de certaines banques pour bénéficier de prêts destinés à la création de micro-entreprises, M. Louh a promis de s'occuper personnellement de cette question. Dans ce contexte, le ministre a rappelé le décret facilitant les mesures relatives à la création de micro-entreprises à travers différentes étapes, notamment l'accès aux crédits, affirmant que les difficultés rencontrées notamment le délai d'examen des dossiers, feront l'objet de débat entre son secteur et le secteur des finances pour en trouver les solutions.