Le marché algérien ne cesse de séduire et d'intéresser encore une fois les entreprises étrangères. Ces dernières sont de plus en plus attirées par les opportunités d'investissement que porte notre marché. En effet, une quarantaine d'entreprises néerlandaises ont pris part, ce jeudi, à la Haye à une table ronde intitulée "investir en Algérie" à l'initiative du ministère des Affaires économiques néerlandais, du Conseil néerlandais pour la Promotion du commerce et la de Chambre de commerce algéro-néerlandaise. Ainsi, au cours de cette rencontre, qui fait suite à la signature de l'accord sur l'encouragement et la protection des investissements entre l'Algérie et les Pays Bas, les délégués de ces entreprises représentant tous les secteurs, "ont fait valoir que le marché algérien recèle un potentiel énorme et de ce fait, il ne faut plus hésiter à s'y investir", indique-t-on à la représentation algérienne à la Haye. Les participants se sont "tous accordés à considérer le marché algérien comme émergeant" et ont estimé que "les attentats du 11 avril dernier ne les découragent pas", car, "selon leurs dires, ils n'ont pas changé d'avis sur les possibilités d'affaires dans notre pays", ajoute-t-on. Parmi les projets engagés en Algérie, le représentant d'ING Bank a cité le partenariat avec Sonatrach et la Banque du Maghreb pour l'investissement. De même, le représentant de la compagnie Wybenga Machines BV a insisté sur le fait qu'"il ne faut jamais se décourager et qu'il faut se déplacer en Algérie et chercher tout simplement des partenaires fiables". Il a en outre encouragé les participants à s'inscrire à la Foire internationale d'Alger, "événement de grande envergure" a-t-il souligné. L'ambassadeur d'Algérie à la Haye, M. Benchaâ Dani, a par ailleurs présenté les opportunités d'affaires en Algérie notamment dans les secteurs de l'énergie, les ressources en eau, l'environnement, la construction, l'agriculture et les banques. Il a également estimé que "la soit disant barrière de la langue ne peut plus être invoquée comme un obstacle eu égard, aux investisseurs des différents pays, qui travaillent avec l'Algérie". En réponse à certaines préoccupations des participants, l'ambassadeur d'Algérie a par ailleurs, expliqué que l'accord de Sonatrach avec son homologue russe Gazprom n'a rien d'extraordinaire, et qu'il est comparable à l'accord conclu avec la firme anglo-néerlandaise Shell et la norvégienne Statoil. Il en outre fait part de la "modernisation" des Douanes algériennes visant à "réduire les délais de procédure de dédouanement" et rappelé, au titre des avantages aux entreprises étrangères implantées en Algérie, la possibilité de rapatrier leurs bénéfices et dividendes. Une mission économique conduite par le ministère des Affaires économiques se rendra au mois de novembre prochain à Alger.