Le développement actuel du pays tout en s'inscrivant dans la durée n'est pas "statique", il change de forme, de but et d'objectifs suivant l'évolution de l'économie et des exigences de la structure sociale. La loi de finances 2011 présente à ce sujet une vision approfondie, une analyse visant non seulement à comprendre, mais aussi à promouvoir une stratégie socioéconomique adaptée aux réalités du présent. Elle expose de nouvelles approches et une philosophie d'efficacité présentée comme un autre effort d'assurer l'égalité au sein de la société. Toutes ces tendances s'entrecroisent pour corroborer la naissance d'une nation, non seulement moderne mais carrément orientée vers son avenir. Cet ensemble compose une contribution importante à la compréhension de la "formation" d'une société vivant son temps. Une somme de référence qui cerne le concret et qui est à "verser" au dossier du développement durable. Et pour voir plus clair l'ampleur de la dépense publique qui se résume, aujourd'hui, à la réalité des besoins du pays, une nouvelle base se "fabrique" pour être capable de remplir des obligations de l'Etat envers les populations. Il est clair que la définition de cette politique globale de développement et ses grandes orientations est rassurante d'une volonté politique déterminée pour venir à bout de tous les problèmes. Les grandes réalisations et les grands acquis du pays sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika dans le cadre de la reconstruction nationale, sont la poursuite de la bataille de développement pour réaliser les mêmes objectifs rehaussant le prestige du pays et apportant les meilleures voies d'amélioration du vécu des citoyens. Une affirmation que la réalisation de chaque option fondamentale et un instrument vital de solution des principaux problèmes sociaux et culturels qui dépendent de la solution de problèmes économiques. C'est dans cet esprit que s'inscrit, aujourd'hui, la mobilisation des ressources financières du pays, la mise à profit des forces productives nationales dans tous les secteurs pour la réalisation des objectifs et l'augmentation de la croissance au titre de l'activité productive et la prise en charge des principaux besoins de la société. Elle constitue une voie meilleure d'orientation sur la base de la complémentarité, la solidarité et de l'intégration. La mise au point de l'ambitieuse et courageuse décision de rembourser la dette extérieure du pays par anticipation fait partie de ces grands acquis qui permettent maintenant au pays de compter sur l'accumulation du capital national et sur l'épargne pour concrétiser le principe du compter sur soi. Une stratégie qui a réussi à résoudre l'endettement et préserver la décision politique, soit une austérité dans l'utilisation des devises caractérisée par la régression des importations et la mobilisation de la production nationale pour satisfaire les besoins de consommation des citoyens, tout en participant à l'équilibre dans le domaine de l'importation et de l'exportation. Entre-temps, les structures financières ont été dynamisées pour encourager et stimuler les entreprises productives publiques et privées pour produire mieux et s'inscrire dans une stratégie pour affronter la crise économique mondiale et non pour s'y adapter. La préservation de la décision politique revêt une signification particulière à plus d'un titre. Elle a permis au pays, une fois encore, de contribuer à l'enrichissement et au développement de son expérience nationale acquise dans les domaines du développement et de la gestion de la société à la lumière d'un programme politique qui vise les mutations scientifiques, technologiques, économiques, sociales et culturelles. B. C.