Aura-t-il lieu, n'aura-t-il pas lieu ? Maintes fois la question fut posée par les habitués du festival du film arabe d'Oran, après le départ de la tête de l'ENTV de son principal initiateur, Hamraoui Habib Chawki. Paradoxe, un homme s'en va, un rendez-vous important trépasse. C'est le cas d'ailleurs du festival de Cannes Juniors de Timimoun, qui aussitôt son principal organisateur, Mohamed Chouikh s'était-il retiré, que le rendez-vous a disparu. Selon notre confrère l'Expression qui cite une source sûre, la quatrième édition du festival du film arabe aura bel et bien lieu. Bonne nouvelle donc pour tous les férus du 7ème art qui peuvent montrer ou voir de nouveaux films dans cette contrée de l'Ouest. Selon cette même source, cette manif 2010 aura lieu du 16 au 23 décembre et à partir de 2011, elle occupera son temps traditionnel du mois de juillet. Hamaroui Habib Chawki ne sera vraisemblablement pas de la partie, mais selon la même source c'est Mustapha Orif, patron de l'agence du rayonnement culturel, (ARC) qui chapeautera ce rendez-vous mis sous la tutelle du ministère de la Culture. On gardera par ailleurs la même équipe qu'à installée par le passé HHC tandis qu'on annonce qu'il y aura un nouveau personnel délégué aussi bien par le ministère de la Culture que par l'ARC. Grande habituée du festival, l'Egypte ne sera pas conviée à cette quatrième édition puisque beaucoup gardent encore à l'esprit les insupportables crachats de leurs vedettes sur notre patrie et son peuple après le très existant match Algérie /Egypte pour la qualification en coupe du monde 2010. L'Egypte était également persona non grata au récent Salon international du livre d'Alger, quoique beaucoup avaient contesté cette défection, considérant que les belles lettres doivent se tenir en dehors des marchandages politiques et toutes autres représailles. L'Egypte absente Malheureusement, les égyptiens n'arrivent pas encore à mettre de la cendre dans le feu de leur coeur puisque récemment encore, ils avaient contesté le Prix (prix du meilleur film arabe) qu'a raflé le très controversé " Hors la loi " de Rachid Bouchareb au festival arabe du cinéma de Damas, considérant qu'il était aberrant de décerner un trophée arabe à un film tourné en français. Là aussi, ils avaient déterré la hache de guerre oubliant que le propos du film était celui de défendre la liberté, une vertu qui par excellence se dit dans toutes les langues. Du reste, comme pour remercier la Syrie qui a toujours répondu présent au rendez- vous d'Oran, avec notamment la venue de leur égérie comme Mouna Wassaf et Drid laham, Damas occupera les premières loges au festival d'Oran avec une délégation nettement plus nombreuse que celle des autres convives attendus des pays tels que la Tunisie, Liban, la Palestine, le Maroc, la Libye, les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Bahreïn, le Koweït etc.. Le programme complet sera d'ailleurs donné lors d'une prochaine conférence de presse qu'animera Mustapha Orif à cet effet. Il faut rapeller que lors de l'édition 2009, 15 films étaient en compétition, dont deux films algériens à savoir Sektou de Khaled Benaïssa et Goulili de Sabrina Draoui, et 12 longs métrages, dont deux productions algériennes en l'occurrence, Mustapha Ben Boulaïd du réalisateur Ahmed Rachedi et Rihla fi El Djazaïr du réalisateur Abdelkrim Bahloul. Doukane Chehata du réalisateur égyptien Khaled Youcef dont la sortie était au centre d'un grand scandale en Egypte où il a d'ailleurs été interdit, fut vu à Oran. Le rôle principal était assuré par Haïfa Wahby. La troisième édition du Festival avait rendu un vibrant hommage à l'actrice égyptienne Yousra qui a malmené par la suite par haine et par ingratitude notre patrie et son peuple. Par ailleurs, la commission du jury des courts métrages était composée de 5 membres dont une comédienne algérienne, Rym Taakouchet et était présidée par l'écrivaine libanaise Claudia Meraachilène. Quant au jury des longs métrages, il a été présidé par Rachid Mechharaouin, un cinéaste palestinien qui avait à ses côtés cinq membres, dont Wassini Laâredj