La fin de l'année en cours sera décisive . Il faudra tirer les enseignements des choix qui ont été opérés. Beaucoup de sujets focalisent l'attention de l'opinion nationale, l'application du programme quinquennal, la mobilisation des ressources, ses capacités créatrices et le rôle des collectivités locales dans la mise en œuvre des investissements publics, qui en sont les catalyseurs. Comment, dans ce contexte d'extrême " course " pour gagner de nouvelles victoires, construire à partir de cette politique ? Et si le programme quinquennal 2010/2014 est la première réponse élaborée et coordonnée tant à l'échelle nationale que locale, il est objectivement logique de se livrer à des analyses de cohérence interne à chaque secteur, à des stimulations de résultats. La nature des enseignements à titrer permet tout au moins de recourir aux techniques conventionnelles d'analyses et de mesure de croissance économique telles que les balances des ressources et des emplois, en termes de production, de relations intersectorielles et de formation de la richesse. De plus le coût global du programme quinquennal s'élève à 286 milliards de dollars requiert, un investissement plus approfondi dans sa gestion, son contrôle et son suivi permanent. Alors, où se trouvent la logique, l'efficience et la dynamique, de ce programme quinquennal ? Il ne paraît pas secondaire de considérer à ce propos, que la lutte radicale contre la corruption et la mauvaise gestion doivent stimuler les pouvoirs publics à regarder avec intérêt cette nouvelle politique économique. Il y a autant d'éléments sérieux à mettre sur pied pour la réalisation de ce programme, qui s'étale jusqu'en 2014. En fait, les questions pratiques n'ont étonné personne sur les reste à réaliser du précédent programme car le suivi constant de sa mise en œuvre a été quelque peu délaissé pour cause de questions de réévaluation ou de dimension de certain projets qui n'ont pas été adaptés aux réalités sociales. Le présent quinquennat en tant qu'outil de politique économique, doit leur donner les moyens de participer directement à la gestion de ce qui les concerne. Cela en particulier par la participation constante de la société civile et à tous les niveaux, dans la conception, les choix, la réalisation. C'est, d'ailleurs, un paramètre fondamental sur lequel repose désormais la confiance notre l'administration et l'administré ; il s'agit bien, sur ce chapitre, de sortir les populations de l'immobilisme, de développer l'esprit d'initiative et de susciter la participation de tous aux affaires publiques. En somme, la volonté d'assurer un développement pragmatique qui puisse faire évoluer le niveau de conscience collective sans les retards, donne à ce programme établi sur cinq ans une valeur et un volontarisme économique à faire mûrir des idées nouvelles.