En cette période de renaissance, l'Algérie n'a pas besoin de contradictions qui pèsent sur le vécu des populations. Il est temps, qu'une prise de conscience nationale se manifeste aux côtés des pouvoirs publics pour endiguer les troubles. Trafic de tout genre, tribalisme, passe-droits, favoritisme etc. sont le lot quotidien de la société algérienne. Ils sont le fait d'une caste d'individus dont l'esprit est toujours "accroché" à la perche de l'individualisme. Cet incivisme exploité par des " politiques indélicats " étend ses tentacules sur la vie socio-économique. C'est le ferment à la base de beaucoup de troubles que l'on connaît. La lutte contre les maux sociaux, faut-il le dire, est l'affaire de toute la communauté nationale. La construction d'une société moderne prônée à tous les niveaux est de fait un " guide " pour une éthique qui doit se traduire par le respect d'un ensemble de normes dans le comportement et la manière de vivre et d'agir : vigilance et défense constante des acquis, protection du patrimoine collectif, primauté pour l'intérêt général concernant les intérêts particuliers et politiciens, lutte contre l'anarchie et les abus, mais aussi et en particulier, souci de se perfectionner pour un civisme éclairé et un sens de la discipline collective par le respect des lois de la République. Ce faisant, il s'agit d'exprimer sffisamment le lien étroit existant entre la préservation de la vie sociale et le respect de cette première " vertu " républicaine qu'est le civisme. Considéré comme étant la culture de la civilisation et l'exercice du respect de la démocratie participative, le civisme occupe une place cardinal dans l'action des pouvoirs publics en tant que dénominateur commun entre l'administration et les administrés.