Dix ans de prison ferme ont été requis, par le représentant du ministère public près le tribunal de Sidi M'hamed, à l'encontre de Brahim Hadjas, PDG de Union Bank, accusé de détournement de deniers publics, et à l'encontre de son fils et de sa fille, tous les trois en fuite. Le représentant du ministère public a, également, requis la confirmation du mandat d'arrêt international à l'encontre de Brahim Hadjas. Deux années de prison ferme ont été, en outre, requises par le représentant du ministère public à l'encontre du gérant de l'Eurl CCB accusé, également, dans l'affaire Union Bank-Badr. Il est question, dans cette affaire, de dilapidation de plus de 472 milliards de centimes. Une somme dont le gérant de l'Eurl CCB aurait bénéficié en crédits bancaires, "sans garanties de remboursement", selon l'accusation. Le verdict est attendu pour la fin de la semaine en cours. Trente-deux personnes sont accusées dans cette affaire, dont huit sont en fuite.