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"Il y a une convergence entre l'Algérie, les Etats-Unis et la Grande Bretagne" Rezag Bara, conseiller du président de la République à propos du payement des rançons
Le payement des rançons et la lutte contre le terrorisme transnational sont, entre autres, les questions abordées par Rezag Bara, conseiller du président de la République, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. La lutte contre le terrorisme, qui est l'affaire de tous, doit être menée dans le cadre de la concertation et de la coopération. "Ce phénomène qui touche la région du Sahel où la menace est constatée après l'apparition de groupes qui se réclament d'El Qaïda, doit être combattu par les pays de la région ", a déclaré Rezag Bara, qui rappellera le rôle " prépondérant de l'Algérie dans la lute antiterroriste ". Les initiatives qu'a entreprises notre pays ont donné leurs fruits, comme la création d'un comité d'état-major mixte à Tamanrasset et aussi le rejet de toute tentative d'ingérence des pays étrangers dans la région. Sur ce point, Rezag Bara a souligné que ces positions ont été saluées et suscitées l'adhésion des pays de la région. Il estime, d'ailleurs, que ces pays ont les moyens de faire face au terrorisme mais n'exclut pas le travail de coopération avec les autres, notamment dans le domaine de l'échange d'informations. L'expérience de l'Algérie dans la lutte antiterroriste est à ce propos un exemple salué par la communauté internationale. Rezag Bara a affirmé que noter pays a développé une " connaissance sur les modes opératoires et la lutte antiterroriste et ne se limite pas uniquement au volet sécuritaire mais aussi la prise en compte du volet politique ". Cette stratégie a donné des résultats probants et l'Algérie qui a combattu " les formes perverses et les discours violents a retrouvé la paix ", a-t-il dit. De ce fait, l'Algérie est écoutée par ses partenaires et son initiative pour condamner le payement des rançons a trouve écho. Rezag Bara a expliqué que plus les pays payent des rançons pour la libération de leurs otages , plus ce phénomène prend de l'ampleur. " Nous recevons des signaux positifs de plusieurs pays pour voter des résolutions plus contraignantes ", a-t-il a affirmé. Dans ce registre, il a mis en avant les positions des Etats-Unis et de la Grande Bretagne qui sont sur la même longueur d'onde que l'Algérie et ont déjà affirmé leur opposition au payement des rançons. La coopération avec ces deux pays avance bien, poursuit-il, et annonce la création prochaine d'un groupe de contact avec les Etats-Unis similaire à celui déjà mis en place avec la Grande Bretagne. Les deux pays (l'Algérie et la grande Bretagne) tiennent depuis, hier, d'ailleurs la 2e réunion du groupe de contact à Londres.