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"Pourquoi écrire en français" ?
Séminaire international sur la littérature maghrébine
Publié dans Le Maghreb le 05 - 12 - 2010


"Pourquoi écrire en français? " Les spécialistes disent qu'il ne faut plus poser cette question, mieux encore ; il faut la dépasser. C'est en tout cas ce qu'ont conclu les participants au séminaire international sur la littérature maghrébine d'expression française, clôturé jeudi à Batna. Ces même participants préfèrent plutôt que l'intérêt des uns et des autres soit porté sur la dimension esthétique et culturelle des textes. "La créativité n'a pas de langue", ont souligné les intervenants, estimant que la littérature maghrébine d'expression française, particulièrement la littérature algérienne, y compris celle traduite de l'arabe, "a considérablement contribué au cours de ces dernières années, et même avant, à l'enrichissement de la littérature mondiale". La littérature maghrébine d'expression française "a été et sera toujours porteuse d'un message civilisationnel qui ouvre une fenêtre sur l'histoire, la culture, les préoccupations et les espoirs des habitants de ce vaste espace de la Méditerranée qu'est le grand Maghreb", ont-ils souligné. "Qui ne connaît pas aujourd'hui Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Assia Djebbar, Rachid Boudjedra, feu Tahar Ouettar, Lamine Zaoui, Ouassini Laaredj ou Yasmina Khadra qui sont autant de noms qui ont "brillé dans le ciel maghrébin mais aussi dans le ciel littéraire de l'autre, au point de faire de la littérature algérienne un phénomène étudié en Occident", a relevé le romancier et poète Rachid Boudjedra. Le Dr. Mourida Akaichi, de l'université de Jendouba (Tunisie), qui a consacré à l'université de Lyon (France) sa thèse de doctorat au romancier Mohamed Dib, a reconnu que ce qui l'attire vers la littérature algérienne d'expression française, c'est "la force expressive, la créativité, l'argumentaire et l'organisation des textes". De son côté, le Pr. Karl Agerup, de l'université de Stockholm (Suède) a centré son étude sur les romans de Yasmina Khadra (Mohamed Moulessehoul), "L'attentat" et "Les sirènes de Bagdad". Il a estimé que l'auteur y manifeste une "ambition didactique à l'égard du lecteur occidental" lorsqu'il affirme "je prends l'Occidental par la main et je l'emmène au commencement du malentendu. Je le sensibilise et lui prouve que ce monde-là ne traverse pas une crise idéologique mais politique". Pour sa part, le Pr. Guy Dugas, de l'université de Montpellier (France), a soutenu dans sa communication: "Littérature maghrébine d'expression française entre colonial et post colonial", qu'il n'existe pas une littérature mais "des littératures maghrébines d'expression française". Contraints, à une certaine période, de s'exprimer en français pour pouvoir prendre la parole, les écrivains maghrébins ont recouru après les indépendances au français, selon les intervenants, "pour affirmer dans la langue de l'autre, leur identité propre et leurs spécificités sans renoncer à la langue mère".

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