Une conférence débat sur l'Internet et son évolution dans notre pays, son impact au niveau de la société et du secteur économique, a été organisée, au centre de presse d'El Moudjahid, avec la participation de représentants d'institutions publiques et d'associations professionnelles. Selon M. Ali Kahlane, chef d'entreprise et président de l'Association algérienne des fournisseurs de service Internet (AAFSI), "l'Internet en Algérie se positionne, dans un marché en perpétuelle évolution, des efforts considérables ont été mis en place à travers des mécanismes d'adaptation aux mutations technologiques et concurrentielles et d'appropriation de la technologie et du savoir-faire". "L'essor, quasiment sans précédent, qu'a connu Internet en Algérie, a été possible grâce à un plan de déploiement qui a permis de couvrir plusieurs wilayas et communes à la fois", a indiqué l'intervenant. Il a aussi, fait savoir que "le nombre d'internautes a fortement augmenté dans notre pays en l'espace de dix ans. Ainsi, il est passé de 50 000 internautes en l'an 2000 à 6 million actuellement". Ceci a rappelé M. Azazan Hamza, chef de division au niveau d'Algérie Télécom, en raison de la stratégie adopté par cette dernière et qui comprend trois axes majeurs à savoir : l'extension géographique de son réseau qui s'étale sur 3 200 sites et 1 541 communes avec 53 000 km de fibre optique… le développement des infrastructures nationales et internationales et le lancement de nouveau services pour les abonnés. Actuellement, a repris M. Kahlane, "nous somme classé à la 4e places dans le monde arabe avec un taux de pénétration de 13% après les émirats, l'Arabie saoudite, la Tunisie et le Maroc". Il a par la suite assuré que "malgré l'évolution de l'Internet en Algérie, celle-ci ne reflète pas encore son potentiel de croissance". Le président de l'association ainsi que d'autres parmi ses collègues ont été unanimes à admettre que le plus grand problème de l'Internet en Algérie réside dans la pauvreté du contenu. "Nous avons un grand problème dans la production de l'information", a dit M. Kahlane. Cela, a-t-il informé "est dû au fameux (.DZ) qui continue à être sans promotion. Dans ce sens, les moteurs de recherche étrangers ne peuvent pas référencier les sites web d'origine algérienne comme il se doit". Quant à Mme Bouhadda Rachida, responsable à Algérie Télécom, celle-ci a tenu à mettre en relief l'évolution de l'Internet qui représente aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de développement. Pour sa part, la modernisation de cet outil de communication a fait en sorte de rapprocher l'administration du citoyen et ainsi améliorer la qualité de vie de ce dernier. Par ailleurs, Mme Bouhadda, s'est prononcé sur l'aspect liée à la sécurité de l'internaute. Elle a fait savoir que "c'est un élément fondamentale l du développement de la société de l'information et du savoir".