La Banque africaine de développement (BAD) s'est jointe aux partenaires du Cadre de Nairobi (NF) dans le contexte d'un groupe d'échange sur les plans futurs visant à promouvoir le Mécanisme de développement propre (MDP) en Afrique, au cours des assises de la COP 16 sur le changement climatique à Cancun, au Mexique. Le mandat des partenaires du Cadre de Nairobi est d'aider les pays en développement, en particulier ceux d'Afrique subsaharienne, à améliorer leur niveau de participation au Mécanisme de développement propre (MDP). Le chef de la division environnement et changement climatique de la BAD, Kurt Lonsway, a exposé les réalisations et les plans à long terme de la Banque dans ce domaine, en insistant sur le fait que l'Afrique n'a pas encore bénéficié du MDP comme l'Asie et l'Amérique latine. Moins de 2% de tous les projets MDP enregistrés sont en Afrique. Le MDP a le potentiel pour être un instrument puissant pour assurer la viabilité financière des projets mis en œuvre en Afrique. Pour aider l'Afrique à réaliser ce potentiel, la BAD a récemment lancé le Programme d'appui au carbone en Afrique (ACSP). M. Lonsway a précisé que ce programme pilote de deux ans vise à passer en revue la réserve et le portefeuille de projets de la Banque afin d'aider les porteurs et les concepteurs de projets à accéder aux financements des activités de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), et à gérer ces financements. Les partenaires du Cadre de Nairobi, dont la Banque, se réuniront à nouveau lors du troisième Forum panafricain du carbone prévu à Marrakech, au Maroc, du 7 au 9 avril 2011. Quelque 1000 délégués sont attendus à cet événement. La Banque jouera le même rôle actif qu'elle a joué lors du deuxième Forum panafricain du carbone, organisé du 3 au 5 mars 2010 à Nairobi, au Kenya. Le Cadre de Nairobi (NF) a été officiellement lancé par le Secrétaire général de l'ONU à la COP/MOP 2 en novembre 2006, au Kenya. Ses initiateurs sont le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a comme but précis d'aider les pays en développement, en particulier ceux d'Afrique subsaharienne, à améliorer leur niveau de participation au MDP. Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) s'est donné comme priorités la lutte contre la pauvreté, l'amélioration des conditions de vie des populations africaines et la mobilisation de ressources pour le progrès économique et social de ses pays membres régionaux. Le but essentiel de la BAD est de contribuer au développement économique et au progrès social des pays africains, pris individuellement et collectivement. Dans ce cadre, le défi majeur de la banque est la réduction de la pauvreté en Afrique. A cet effet, elle cherche à stimuler et à mobiliser les ressources intérieures et extérieures, à promouvoir l'investissement, ainsi qu'à fournir une assistance technique et financière à ses pays membres régionaux. Le principal atout de la BAD est la diversité géographique de ses ressources humaines. La Banque est un employeur qui souscrit au principe de l'égalité des chances et croit fermement que les diversités géographiques et culturelles du personnel enrichissent l'institution grâce à la variété de talents, d'expériences et de compétences, lesquels contribueront à l'amélioration de la qualité de la gestion des ressources humaines et à la réalisation de la mission de réduction de la pauvreté à travers le continent. Ces dernières années, dans le cadre de sa politique de décentralisation visant à rapprocher ses opérations du Groupe de la Banque de leurs bénéficiaires, la BAD a ouvert 23 bureaux extérieurs en Afrique.