Le Premier ministère innove en matière de communication. Toutes les mesures prises, ces dernières années, dans le cadre de la politique de création d'emplois ont été rassemblées dans un document diffusé sur le portail web de cette haute institution. Une manière, semble-t-il, pour Ouyahia de dire : "voilà ce que nous avons fait pour lutter conte le chômage". Le document en question, qui traite de tous les aspects de la politique gouvernementale, commence, pour ce qui concerne le volet emploi, par énumérer les mesures traitant de l'allègement des charges sociales et salariales des entreprises afin de les inciter à recruter plus de travailleurs. Il a été rappelé, en ce sens, l'exonération de la cotisation globale pour tout employeur qui engage des actions de formation ou de perfectionnement en faveur de ses travailleurs. On cite, entre autres mesures la prise en charge des cotisations globales de sécurité sociale par la caisse nationale d'assurance-chômage pendant une période pouvant aller jusqu'à trois (3) mois. On a cité, aussi, l'abattement complémentaire de la quote-part patronale de cotisation à la sécurité sociale pour tout employeur recrutant neuf (9) travailleurs ou plus et qui aura doublé son effectif initial et ce, pour une durée d'une année. Les services du Premier ministère rappellent, également, avoir pris, dans le cade de la LFC 2008, des mesures en faveur des employeurs et maîtres artisans qui recrutent dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). Des mesures portant, signale-t-on, sur la prise en charge par l'Etat de la quote-part patronale de sécurité sociale fixée à 7% de la rémunération brute. Il a été indiqué, dans le même sillage, l'octroi, pendant trois (3) ans, d'une subvention mensuelle à l'emploi à tout employeur pour chaque recrutement lorsque le contrat de travail est conclu pour une durée indéterminée. Ceci en plus de l'abattement de la part patronale de la cotisation de sécurité sociale pour tout recrutement de demandeur d'emploi, y compris les primo-demandeurs, régulièrement inscrit auprès des agences de placement, effectué dans les secteurs du tourisme, de l'artisanat, de la culture, de l'agriculture, dans les chantiers du bâtiment et travaux publics et dans les sociétés de services, pour une durée de six (6) mois. On a rappelé, en outre, la perception par les bénéficiaires du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle des contrats d'insertion des diplômés d'une rémunération mensuelle fixée par référence au traitement de base des catégorie, à 55% pour les diplômés de l'enseignement supérieur, 50% pour les techniciens supérieurs et 47% pour les agents recrutés dans les entreprises économiques publiques ou privées. Par ailleurs, les rédacteurs de ce document n'ont pas manqué de rappeler les dispositifs de soutien à l'emploi des jeunes, à savoir l'Ansej (créée depuis 1996), ainsi que la Cnac et le dispositif de micro-crédit Angem. Les servies du Premier ministère ont mis en exergue, enfin, les dispositifs de lutte contre le chômage, à travers le soutien à l'emploi dans les services publics. Il a été rappelé, dans ce cadre, la perception par les bénéficiaires du dispositif d'insertion sociale d'une prime d'insertion sociale des jeunes diplômés (PID), à savoir 10 000 DA/mois pour les diplômés de l'enseignement supérieur, 8 000 DA pour les TS et enfin 2500 dinars par mois au profit des jeunes inscrits dans les établissements de formation professionnelle.