Abrogée, pas abrogée, la clause de partenariat 51/49 ne le serait finalement pas ! L'"affirmation" provient du chargé de la communication du département de M. Benmeradi en cette veille de la visite de l'émissaire français, l'ancien Premier ministre, Jean Pierre Raffarin, qui sera, aujourd'hui, à Alger pour finaliser six projets de partenariat algéro-français. La gêne du ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement semble telle qu'elle risque de déteindre sur le cours des négociations, alors que certaines sources affirment que les jours de cette controversée clause contenue dans la LFC 2009 sont comptées. Le département de Benmeradi laisse planer le doute à ce propos et résume les précédentes déclarations contenues dans le communiqué du 14 février, survenu à la suite de la visite du ministre italien Paolo Romani à notre pays et son entretien avec son homologue algérien qui a tenu à inviter les investisseurs italiens à venir en Algérie, les rassurant que "la tâche des investisseurs étrangers est d'autant facilitée qu'un certain nombre d'incitations sont décidées dans l'assouplissement des dernières mesures touchant la majorité algérienne des parts, outre les avantages et garanties donnés dans le but de parvenir à la conclusion de véritables partenariats profitables aux parties concernées". La simple lecture profane laisse croire qu'en fait d'"assouplissement des dernières mesures touchant la majorité algérienne des parts", il est question d'abrogation du principal rempart freinant la venue des IDE. Cependant, les "rectificatifs" apportés téléphoniquement par le chargé de la communication du ministère de l'Industrie affirment que cela concerne à peine "les avantages dans le cadre du contrat de gestion" ! L'amalgame est ainsi entretenu ! Jetant encore plus le flou qui persiste. Que peut-il donc avoir de si spécial et nouveau dans lesdits contrats de gestion qui est confiée au partenaire étranger dès le départ, sommes nous tentés de dire ? L'ambiguïté est totale et est entretenue par le manque d'information à ce propos laissant encore plus planer le doute sur le devenir des investissements étrangers. Pourtant, notre confrère arabophone, El Khabar était encore plus loin dans ses "révélations". Ne rapporte-t-il donc pas selon des sources du ministère des Finances, que "l'article 58 de la LFC 2009 sera abrogé par la LFC 2011 et au plus tard par la LFC 2012". Azzedine Belferag