Le projet de gazoduc GALSI, devant relier directement l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne, se trouve "en phase d'études techniques", a déclaré Noreddine Cherouati, P-dg du groupe Sonatrach mardi, à Beni-Saf (Aïn Temouchent). Ces études permettront de "cerner les opportunités de cet investissement" appelé à fournir du gaz naturel à l'Europe, a-t-il indiqué en marge de la cérémonie de mise en gaz du gazoduc Medgaz qui, lui, doit relier l'Algérie et l'Espagne. GALSI est une société pour l'étude de la faisabilité technique et la viabilité économique d'un gazoduc de transport direct de gaz naturel entre l'Algérie et l'Italie via la Sardaigne. Le niveau de participation de Sonatrach est de 36%, a-t-il rappelé. L'Algérie et l'Italie ont signé l'accord en novembre 2007 sur la construction d'un gazoduc reliant les deux pays. Dans une description préliminaire du tracé, ce gazoduc doit relier Hassi-R'mel et El Kala en "on shore" du pipeline (Algérie) sur une longueur de 640 km, puis El Kala et Cagliari en Italie en "offshore" du pipeline (310 km). Une fois concrétisé, il doit acheminer, directement en Italie, un volume annuel de 8 milliards de m3 de gaz, a-t-on souligné. La mise en service est prévue en 2014, avec deux ans de retard suite à une modification du parcours. Le consortium Galsi est composé notamment de Sonatrach et des groupes italiens Edison et Enel. L'investissement prévu pour ce projet est de 3 milliards d'euros. L'entrée en service du Galsi va permettre à l'Algérie d'exporter 8 milliards de m3 de gaz par an vers l'Italie.