Lors du récent regroupement des directeurs d'antennes et des directeurs d'agences de wilaya de l'Ansej et de la Cnac, consacré à la mise en œuvre des nouvelles mesures destinées à valoriser les dispositifs d'activités et ce suite aux décisions prises par le Conseil des ministres du 22 février dernier, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a mis en relief l'importance capitale que revêtent ces décisions dans le cadre de la relance économique et de la lutte contre le chômage. Il convient de rappeler à ce sujet qu'au regard de l'importance de la micro-entreprise en tant qu'élément participatif de création de richesses et de promotion de l'emploi des jeunes, le Conseil des ministres, dans le volet création d'activités, a décidé des mesures relatives à un meilleur accompagnement des jeunes dans la création de leurs micro-entreprises. "En matière de financement des micro-entreprises et d'encouragement de l'esprit d'entrepreunariat, il y a lieu de citer : La suppression de la double éligibilité ; L'attestation d'éligibilité délivrée par les agences entraîne systématiquement le financement des projets par les banques ; La réduction du délai de traitement des dossiers par les banques à deux mois ; La mise en place dans le cadre de la transparence, des comités de wilayas compétents pour délivrer une seule éligibilité imposable aux agences et aux banques ; La décentralisation des décisions d'octroi des aides de l'Etat au niveau local ; L'amélioration de l'accompagnement des promoteurs, dans tout le processus de création de la micro-entreprise depuis l'idée du projet à sa réalisation ; L'extension du réseau des agences Ansej et Cnac à travers la multiplication d'annexes de proximité ; Le relèvement du capital du Fonds de garantie de 20 à 40 milliards de dinars", a annoncé Louh. Le traitement du chômage des jeunes nécessite des mesures encore plus importantes, ce qui s'est traduit par de nouvelles mesures. Compte tenu des difficultés auxquelles sont confrontés les candidats au dispositif de création d'activité dans la mobilisation de leur apport personnel sous forme de fonds propres et dans les délais de remboursement de leurs crédits bancaires, les nouvelles mesures portent selon le ministre : sur la baisse de l'apport personnel. Le seuil minimum de l'apport personnel passe de 1% au lieu de 5% lorsque le montant global de l'investissement est inférieur ou égal à 5 millions de dinars. Le seuil minimum de l'apport personnel passe de 2 % au lieu de 10% lorsque le montant global de l'investissement est inférieur ou égal à 10 millions de dinars. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale évoquant le différé du remboursement des crédits, explique qu'en vue d'améliorer la solvabilité des candidats au remboursement des crédits bancaires et des aides de l'Etat, "des mesures importantes ont été prises dans ce domaine afin de lui permettre de s'intégrer efficacement et durablement dans le tissu économique local. Il s'agit : trois années pour le principal du crédit bancaire pour une durée du remboursement qui passe de 5 à 8 ans- Une année de différé pour les intérêts bancaires qui sont bonifiés à hauteur de 80 % dans le Nord et 95% dans les Hauts-Plateaux et le Sud".Outre les nouvelles mesures évoquées ci-dessus et afin de faciliter davantage l'installation des promoteurs avec le minimum de contraintes financières, le ministre rappela que trois nouvelles mesures supplémentaires ont été arrêtées : Un crédit de 500 000 dinars, sans intérêt, est accordé pour supporter les charges locatives pour une durée moyenne de deux années, sachant les coûts excessifs de l'immobilier. Un crédit de 500 000 dinars, sans intérêt, est accordé pour les candidats désireux d'opter pour un véhicule atelier à l'exemple du plombier, électricité bâtiment, chauffage, climatisation, peinture, mécanique auto. Ce crédit peut facilement répondre aux attentes des jeunes sortants des centres de formation professionnelle. Le complément de ce crédit est apporté par les banques. Un crédit de 1 000 000 dinars est accordé pour la location d'un local en faveur des promoteurs désireux de s'installer dans le cadre des cabinets groupés, à l'exemple des médecins, avocats, notaires, architectes…