Le Parc national de Tlemcen connaîtra, prochainement, "une extension considérable de sa superficie" qui touchera d'autres sites naturels et touristiques répartis à travers certaines communes littorales et montagneuses en plus des vestiges historiques implantés dans différentes régions de la wilaya. Selon le directeur du Parc national, cette opération vise, en premier lieu, "la protection de ces sites naturels" et leur "revalorisation sur les plans touristique et culturel", notamment, les sites historiques qui feront l'objet de classement et de travaux de restauration. Dans ce cadre, les services du Parc sont à pied d'oeuvre en coordination avec les instances et conseils communaux concernés, pour élaborer des études techniques et mettre en place les dispositions afférentes à l'intégration de nouveaux sites naturels et touristiques dans "le patrimoine du Parc national" qui s'étend actuellement sur une superficie de 8 225 ha touchant sept communes, principalement, Tlemcen, Mansourah et Aïn Fezza. Le périmètre du Parc national de Tlemcen se distingue aussi par l'existence de sites historiques et monuments de grande valeur, à l'instar du complexe religieux d'El Eubad, composé de la mosquée de Sidi Boumediène et de son mausolée, de Dar Soltane, des monuments de Mansourah datant de l'époque Mérinide et des monuments des Zianide, situés dans le vieux quartier d'Agadir. Créé en 1993, le Parc de Tlemcen recèle, aussi, entre autres, les cascades d'El Ourit, les grottes de Beni Add (commune de Aïn Fezza) et d'autres paysages panoramiques à travers les monts, plaines et forêts de la wilaya. Pour préserver ce riche patrimoine, le Parc national s'attelle, avec la mobilisation de ses capacités humaines et matérielles, à valoriser le milieu naturel en régénérant le couvert végétal, outre le recensement des espèces animales évoluant dans ce parc. Celui-ci compte, aussi, des zones humides à l'instar de Dhayet El Ferd, classée dans le cadre de la convention "Ramsar". "Ces zones humides accueillent, à chaque saison, des milliers d'oiseaux migrateurs, dont des espèces rares ou en voie de disparition", a souligné le responsable du Parc qui a ajouté que ce site a connu, au cours de cette saison, "un véritable essor" à la faveur de la pluviométrie qui a favorisé la venue d'un flux important d'oiseaux.