Même si le projet n'est pas, pour l'heure, inscrit sur la liste des priorités de l'Union européenne, il n'est pas question de remettre en cause la réalisation du gazoduc Galsi. Dans ce sens, le ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, a insisté jeudi à Alger sur la poursuite du projet. Intervenant au cours d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que le projet se poursuit normalement précisant que son département poursuit les discussions avec les partenaires italiens. " Il n'y a pas de remise en cause du projet acènera-t-il. Il faut rappeler dans ce sens que le P-dg du groupe Sonatrach, M. Noureddine Cherouati a indiqué récemment lors de sa visite à Beni Saf que le projet Galsi, devant relier directement l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne, se trouve "en phase d'études techniques". Ces études permettront de "cerner les opportunités de cet investissement" appelé à fournir du gaz naturel à l'Europe. Devant relier directement l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne pour un investissement de 3 milliards d'euros, le projet de gazoduc Galsi, dont la mise en service est prévue pour 2014, est actuellement en phase d'études techniques. Un accord intergouvernemental relatif à ce projet a été conclu en novembre 2007 entre l'Algérie et l'Italie. Ce gazoduc doit relier Hassi-R'mel à El Kala dans sa partie "On shore" sur une longueur de 640 km. Dans sa partie "Off Shore", le projet reliera El Kala à Cagliari en Sardaigne sur une distance de 310 km. Une fois réalisé, il doit acheminer un volume annuel de 8 milliards de m3 de gaz. Il a été inscrit en 2009 par la Commission européenne dans la liste des projets prioritaires. Galsi est une société pour l'étude de la faisabilité technique et la viabilité économique d'un gazoduc de transport direct de gaz naturel entre l'Algérie et l'Italie via la Sardaigne. Le niveau de participation de Sonatrach est de 36%, a-t-il rappelé. La mise en service est prévue en 2014, avec deux ans de retard suite à une modification du parcours. Le consortium Galsi est composé notamment de Sonatrach et des groupes italiens Edison et Enel. Il est également utile de signaler que la Corse affiche un intérêt particulier pour le projet et maintient la pression afin d'y être raccordée. S'il se concrétise ce raccordement permettra à la Corse la reconstruction des deux centrales thermiques, l'une à Lucciana, au sud de Bastia, et au Vazzio, à la sortie d'Ajaccio et évitera un nouveau black-out comme celui de l'hiver 2005 qui avait paralysé l'ile.