Ce sont 152 familles sinistrées venant d'une vingtaine de communes qui ont été touchées par la 5e opération de relogement, portant ainsi le nombre des sinistrés relogés à 3 707 bénéficiaires, soit environ 40% du programme initié par le président de la République estimé à 8 000 logements. Pour M. Chérifi, chef de cabinet, ces opérations se poursuivront au fur et à mesure des réceptions des sites ; des périodes seront observées durant les examens scolaires où dernièrement le mois de Ramadhan, afin d'éviter de perturber le quotidien des familles. Revenant sur le procédé de distribution, par lequel certains se sentaient lésés, le chef de cabinet dira : " Avec cette 5e opération et un nombre aussi significatif de relogés, nous avons acquis une certaine maîtrise, le système est bien huilé, et on ne fait pas dans la précipitation ", ajoutant " qu'il ne peut glisser aucun intrus dans nos listes pour la seule raison qu'il existe trois filtres, la CNL, l'OPGI et la commission. Ces trois organismes sont seuls habilités à établir les listes, toutefois la porte des recours est toujours ouverte au cas où ". Concernant les sinistrés qui ont opté pour la reconstruction, qui dénoncent les lenteurs administratives, on avance au niveau de la wilaya que, rares sont les personnes ayant opté pour cette alternative et qui se retrouvent bloquées ; reste le cas des coopératives, comme de la cité Benadjel, ou ceux des Mimosas (Boudouaou), la procédure de régulatisation des pièces administratives suit son cours, le plus normalement, assure-t-on . En ce qui concerne la distribution des chalets, où plusieurs dérives sont quotidiennement dénoncées par les citoyens, et où chaque attribution est suivie d'émeute, la dernière en date à Ouled Moussa, le chef de cabinet, M. Chérifi, reconnaît que l'opération-chalet donne lieu à un certain flottement car pour le citoyen, bénéficier d'un chalet dans le cadre social est synonyme de logement. L'octroi répond à des critères objectifs, reste le mécontentement, là aussi, les recours seront étudiés. Enfin, pour rassurer les personnes (sinistrées) ayant opté pour l'aide au loyer, il reconnaissait " que l'aide a connu un retard pour cause de procédure administrative, mais elle n'a pas été annulée " tient à avouer M. Chérifi. Lancés au lendemain du séisme du 21 mai 2003, des familles ont bénéficié d'un relogement après un passage dans les chalets et l'opération de ce mercredi, la 5e du genre, a touché les localités de Boudouaou, Khemis El Khechna, Bordj Ménaïel… alors que les sinistrés, eux, venaient de Baghlia, Corso, Ouled Heddadj, entre autres.