La dette grecque est "viable", a déclaré le ministre grec desFinances,Georges Papaconstantinou, en affirmant à nouveau que l'objectif d'Athènes est de "sortir sur les marchés début 2012" pour emprunter à un "taux d'intérêt logique". Après près d'une semaine de fortes spéculations sur les marchés sur l'inévitabilité d'une restructuration de la dette grecque, qui s'élève à 340 milliards d'euros (plus de 150% du PIB), le ministre des Finances a une nouvelle fois rejeté cette hypothèse. "La dette grecque est viable", a-t-il dit. Sa viabilité "dépend de la façon dont le pays gère le plan de redressement de l'économie, la réduction des déficits, les réformes (structurelles), les privatisations", a-t-il ajouté. "La discussion" en Europe et dans le monde de ces derniers jours "a créé une cacophonie" a-t-il regretté. Le gouvernent grec n'entre pas dans ce genre de discussion mais une restructuration de dette comprendrait d'immenses dangers pour l'économie grecque, le système bancaire, les ménages, les entreprises (...) sans parler pour l'Europe, a-t-il mis en garde. Il a réaffirmé que les objectifs du gouvernement sont "toujours de pouvoir sortir sur les marchés (d'emprunt obligataire à long terme, NDR) début 2012 pour pouvoir emprunter avec un taux d'intérêt logique". Après l'été quand le plan d'aide au Portugal sera finalisé, l'image (de la situation pour les marchés) sera différente", a-t-il ajouté. R. F.