Après la signature des contrats et la mise en pratique des deux phases du gisement de gaz de In Salah, dont la dernière phase remonte au 11 avril dernier, l'association Sonatrach-BP-Statoil a signé, jeudi dernier à Alger, un contrat de 213 millions de dollars avec le groupe nippon JGC pour l'optimisation de la production des gisements gaziers de In Amenas. Selon les termes de l'accord entre les partenaires de ce projet, ce contrat porte, notamment, sur la construction d'un centre de compression des gisements gaziers de In Amenas. Le début des travaux devrait débuter hier, selon des sources proches du projet, alors que la réception complète du projet est prévue en août 2013. Ainsi, est-il important de rappeler que Sonatrach, BP et Statoil ont signé, le 11 avril dernier, toujours à Alger, avec la compagnie Petrofac, le contrat de développement de la deuxième phase du gisement de gaz de In Salah pour un montant de 1,185 milliard de dollars. Il consiste en la réalisation des infrastructures nécessaires au traitement de 17 millions de m3/jour de gaz naturel et des infrastructures y afférentes (routes, piste d'atterrissage, base de vie). Cette deuxième phase fait suite à la première qui a démarré en novembre 2001 pour trois champs, Reg,Teg et Krechba. Quant à la production, elle a débuté en juillet 2004. Pour ce qui est de la deuxième phase qui concerne les champs de Hassi Moumène, Garet El Befinat, In Salah et Gour Mahmoud, les installations permettront de produire 17 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel. Ceci permettrait donc de maintenir le niveau de production de 9 milliards de mètres cubes par an pour les années à venir, soit au delà de 2013. In Salah Gas (ISG) est détenu par Sonatrach (35%), BP (33%) et Statoil (32%). Ainsi, il est attendu la réalisation pratique des infrastructures nécessaires dans la perspective de traiter 17 millions de mètres cubes par jour de gaz naturel, y compris les canalisations de collecte et d'expédition et toutes les infrastructures d'accompagnement comme les routes, la piste d'atterrissage et la base de vie. Ce qui prévoit également près de 300 km de pipelines. D'autre part, il est aussi prévu le forage de 33 puits de production de gaz entre 2012 et 2016 et ce, dans le cadre des besoins du centre de traitement. Enfin, il est important de signaler que l'année prochaine verra le lancement des projets du Sud-Ouest.Les investissements de BP atteignent plus, de 4 milliards de dollars avec, en plus l'extension de la période d'exploration de deux années pour le permis du périmètre Bourarhet Sud, dans le bassin d'Illizi.