Au niveau de l'ex-parti unique, les résultats obtenus au scrutin législatif de jeudi dernier sont satisfaisants. Abdelhamid Si Affif, membre de l'instance exécutive du FLN, estime par rapport aux élections législatives de 2002 et les conditions de leur déroulement et compte tenu du contexte politique actuel ainsi que les différents tourbillons survenus au FLN, qu'"il s'agit d'une nouvelle ère qui s'ouvre dans la pratique démocratique. Personne aujourd'hui n'est en mesure de contester les résultats obtenus lors de ce récent scrutin ni même la légalité de ces résultats". D'après lui, les résultats enregistrés ont démontré le vrai poids politique de chaque formation. Il en veut pour preuve les petits partis politiques qui ont obtenu de 1 à 5 sièges au sein de l'APN. Il estime que les 136 sièges récoltés par le FLN, représentant réellement la force politique du FLN. "A partir de là, il nous revient de consolider ces résultats car nous restons la première force politique du pays". Le député, nouvellement élu dans la circonscription de Mostaganem, révèle que le chiffre de 136 députés va augmenter pour atteindre 170 députés. Il explique qu'un certain nombre d'indépendants élus jeudi dernier ont émis le vœu d'intégrer le groupe parlementaire du FLN en tant que personne. Il ajoute qu'il y a aussi d'autres députés élus sous la couleur d'autres partis politiques, mais qui sont des militants du FLN, ils expriment le retour au FLN en tant que personne et non pas dans le cadre d'une alliance avec leur parti. Si Affif, confirme une fois de plus l'attachement de son parti à l'alliance présidentielle. "Nous avons tout fait pour renforcer et consolider nos acquis en matière de concertation, en matière de cohésion et surtout en matière d'action collective. Nous croyons à cette alliance et nous souhaitons la maintenir, donner plus de percussion à son action pour exécuter plus valablement le programme du président de la République". Concernant le futur président de l'APN, le membre de la direction du FLN précise : "Certains disent que le FLN ne va pas garder la chefferie du gouvernement. Nous avons notre majorité, même si elle est relative, nous garderons la chefferie du gouvernement. Cette majorité va également nous permettre de présider l'institution législative". Il fera remarquer que cette fois-ci, et contrairement aux élections législatives de 2002, "nous avons déjà pris nos précautions pour mettre en lice un certain nombre de cadres valables". "Il s'agit d'hommes politiques historiques à même de diriger l'institution législative et devenir le troisième homme de l'Etat, car nous estimons que ce n'est pas n'importe qui peut être troisième homme de l'Etat". Il anticipe pour dire que la future coalition gouvernementale sera élargie à d'autres formations politiques qui désirent participer à l'exécution du programme du président de la République.